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Guerre en Ukraine : Coup de pression de Moscou sur l’accord céréalier, le rouble se déprécie miné par les sanctions

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Coup de pression de Moscou sur l’accord céréalier. Le Kremlin a menacé de remettre en cause l’accord permettant l’exportation des céréales ukrainiennes si rien n’est fait pour lever les obstacles aux exportations d’engrais et de produits alimentaires russes.

« S’il n’y a aucun progrès dans la levée des obstacles aux exportations d’engrais et de céréales russes, alors nous nous demanderons si cet accord est nécessaire », a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, lors d’un déplacement à Ankara. Signé pour 120 jours en juillet 2022, l’accord a ensuite été reconduit en novembre et a permis d’exporter plus de 24 millions de tonnes de céréales depuis les ports ukrainiens, selon l’ONU.

La phrase du jour

Soutenir tout effort en faveur du retour de la paix en Ukraine »

Tels sont les mots du président chinois Xi Jinping. Dans une déclaration commune publiée à l’issue d’une visite en Chine du président français Emmanuel Macron, les deux chefs d’Etat disent s’opposer « aux attaques armées contre les centrales nucléaires et les autres installations nucléaires pacifiques » et soutiennent l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) « pour assurer la sécurité de la centrale de Zaporojie ».

La déclaration commune ne mentionne pas la Russie, pays allié avec la Chine, et ne condamne pas son offensive en Ukraine.

Le chiffre du jour

90. Comme le nombre de roubles pour un euro. Ce vendredi, la monnaie russe a plongé à son plus bas niveau depuis un an, du fait notamment de la chute des revenus de Moscou en devises sur fond de sanctions internationales.

La Russie a martelé un an durant avoir résisté aux mesures punitives adoptées en Occident, avançant comme preuve la résistance du rouble, qui, après un effondrement dans la foulée de l’offensive, s’était considérablement apprécié durant l’été et l’automne, renforcé notamment par l’envolée des cours des hydrocarbures.

Mais cette justification ne semble plus tenir, et face aux difficultés économiques, Vladimir Poutine a reconnu lui-même s’attendre à des conséquences « négatives ».

La tendance du jour

Arrêté la semaine dernière, le journaliste américain Evan Gershkovich est officiellement inculpé pour « espionnage » en Russie. Selon Interfax, Evan Gershkovich, correspondant du Wall Street Journal ayant également travaillé pour l’AFP par le passé, est poursuivi sur la base de l’article 276 du Code pénal russe, un chef d’accusation passible de 20 ans de prison. L’agence Tass a rapporté que le journaliste avait « catégoriquement » nié les accusations retenues contre lui.