Les femmes migrantes victimes de violences domestiques seront mieux protégées en Suisse, grâce à une modification de la loi. Pour se défendre, elles continuent toutefois de faire face à de nombreux obstacles. Une fondation a mis en place un réseau de bénévoles formées pour leur venir en aide. «Parmi les femmes migrantes victimes de violence domestique, la peur de perdre son permis de séjour est très présente», constate Marisa Dinis, une Neuchâteloise dâorigine angolaise. En effet, lorsque le titre de séjour a été accordé au titre du regroupement familial, il perd sa validité si lâépouse quitte le domicile conjugal.Jusquâà présent, des exceptions étaient accordées uniquement lorsque la victime pouvait prouver lâintensité des violences et leur répétition. Toutefois, le Parlement a accepté en juin une modification de la loi sur les étrangers, qui entrera prochainement en vigueur. Elle permet aux personnes migrantes victimes de violence dâobtenir le renouvellement de lâautorisation …
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