AZ n’a fait que prononcer le mot le plus employé en Tunisie – Actualités Tunisie Focus
Comme d’hab ! Un peuple de m…, composé majoritairement de coincés, d’esprits sclérosés, d’enrhumés du cerveau, de mal baisées et de sinistrés du slip, qui s’excite pour rien et qui, à cause d’un mot, en l’occurrence le mot le plus employé en Tunisie comme l’a mentionné AZ lors de son stand-up au festival de Carthage (voir vidéo ci-dessous) qui lui a fait subir la foudre des ukases tunisiens, se laisse emporter dans une frénésie de délires vertueux vouant aux gémonies humoriste, directeur de festival et ministre des affaires culturelles. Bref, rien de nouveau sous le soleil de Bougnoulie !
En revanche, les humoristes d’origine maghrébine devraient arrêter d’idéaliser la terre des ancêtres et éviter nos contrées quand ils font dans l’humour irrévérencieux et provocateur. En France, en matière de morale et de mœurs, les humoristes ont atteint un degré de liberté tel qu’AZ et cie n’arrivent plus à concevoir le puritanisme dans lequel pataugent les habitants de l’autre rive de la Méditerranée.
Ces humoristes issus de la diversité ont beau revendiquer leurs origines arabes, maghrébines ou africaines, ils s’inscrivent dans l’héritage d’un genre d’humour qui existe en France depuis plusieurs siècles, ça va de la farce médiévale aux spectacles de stand-up qui mettent en honneur l’ego malmené des minorités en mal de reconnaissance, en passant par les satires qui ridiculisaient les mœurs publiques, les fables du XVIIème et les caricatures et calembours du XIXème.
Or, c’est en donnant des spectacles dans les pays du Maghreb qu’ils se rendent compte que la liste des tabous et des interdits dans cette région du monde qu’ils idéalisent et sacralisent tant est infinie et qu’ils ne peuvent heurter impunément la susceptibilité d’une population psychotique, bourrée de complexes et qui crie vite au scandale et au blasphème.
Pierrot LeFou
