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Guerre en Ukraine : Un journaliste américain détenu en Russie, Kiev cède du terrain à Bakhmout

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Il est accusé d’espionnage. Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé jeudi l’arrestation pour espionnage du correspondant du journal américain Wall Street Journal, Evan Gershkovich. « Le FSB a déjoué l’activité illégale du correspondant accrédité (…) du bureau moscovite du journal américain Wall Street Journal, citoyen des Etats-Unis, Evan Gershkovich », a indiqué le FSB dans un communiqué cité par les agences russes, précisant que le journaliste était soupçonné d’« espionnage » au profit de Washington.

L’homme de 31 ans, qui nie les accusations portées à son encontre, a été placé en détention provisoire par un tribunal russe pour une durée de deux mois. Son incarcération pourrait peut-être se prolonger en vue d’un éventuel procès. Pour l’heure, la diplomatie russe juge prématurée la possibilité d’un échange de prisonniers, alors que Washington se dit « extrêmement préoccupé » par la situation.

La phrase du jour

La guerre russe contre l’Ukraine a provoqué tellement de douleur inimaginable à tant de gens innocents »

Tels sont les mots de Charles III, en visite d’Etat en Allemagne. Le Royaume-Uni et l’Allemagne se tiennent « côte à côte pour protéger et faire progresser (leurs) valeurs démocratiques partagées », a également déclaré le souverain britannique, qui estime que ce conflit « menace la sécurité de l’Europe ».

« L’Allemagne et le Royaume-Uni sont aujourd’hui, également sur le plan militaire, les deux plus grands soutiens de l’Ukraine en Europe », lui a répondu le président de la République allemand, évoquant une invasion russe qui a ravivé « les souvenirs des pires moments » de l’histoire de l’Europe.

Le chiffre du jour

2. Comme le nombre de plaintes auxquels doit faire face TotalEnergies. Deux associations ont déposé mercredi une nouvelle plainte pour tenter d’obtenir la désignation d’un juge d’instruction pour enquêter sur la société française, accusée de complicité de crimes de guerre russes en Ukraine, a appris l’AFP jeudi de source proche du dossier.

Une première plainte avait été classée sans suite en janvier par le Parquet national antiterroriste (Pnat). Accusé d’avoir indirectement contribué à l’effort de guerre russe en continuant à exploiter un gisement après le début de la guerre en Ukraine, ce qui aurait permis de fabriquer du carburant utilisé par les avions de Moscou, le groupe pétrolier a dénoncé auprès de l’AFP des attaques « outrancières », « diffamatoires » et « infondées ».

La tendance du jour

L’Ukraine ne contrôle plus qu’un tiers de la ville de Bakhmout, théâtre de combats violents et particulièrement meurtriers depuis des mois dans l’Est, a affirmé jeudi un conseiller de la présidence ukrainienne, Serguiï Lechtchenko. Il a toutefois démenti que la ville est encerclée par les forces russes, comme l’a affirmé récemment un responsable prorusse de l’Est.

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, avait affirmé le 20 mars que ses hommes, en première ligne dans cette bataille, contrôlaient « environ 70 % » de Bakhmout. Cette information n’avait jusque-là pas été confirmée par les autorités ukrainiennes.