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La F1 « travaille dur au retour d’un Grand Prix » en Afrique: « Eviter d’y aller pour un an, puis qu’il soit oublié »

« Nous travaillons très dur » pour un retour de la Formule 1 sur le continent africain, a expliqué l’Italien au micro de Sky Sports, en précisant ses plans. « Je veux éviter que nous y allions pour un an, puis qu’il soit oublié. Nous nous concentrons sur le développement à long terme de la F1, et essayons de trouver la meilleure solution pour le sport et pour le pays. »

Avec une popularité toujours croissante, la Formule 1 rencontre de nombreux candidats à l’organisation d’une course. Les États-Unis et le Moyen-Orient ont récemment pris une place importante dans le calendrier, avec les Grands Prix de Miami, Las Vegas et Djeddah, entre autres. L’aspect financier ne serait cependant pas un facteur décisif, aux yeux de Stefano Domenicali. « Aujourd’hui, l’argent est extrêmement important, mais nous devons préserver la qualité des événements et du sport. »

L’Italien a également évoqué l’aspect historique de certains circuits. « S’il est seulement lié au passé, c’est un problème. Si c’est une qualité, si vous êtes concentrés sur le développement du sport pour l’avenir, c’est une grande richesse », a-t-il commenté. « C’est notre devoir. Par exemple, Monza est un lieu incroyable, mais ils doivent s’assurer qu’ils investissent dans l’infrastructure future, au service des spectateurs. »

Outre l’Antarctique, le continent africain est le seul à ne pas accueillir de Grand Prix sur la saison 2023. Le dernier remonte à 1993, lorsque le Français Alain Prost avait devancé le Brésilien Ayrton Senna, sur le circuit de Kyalami en Afrique du Sud.