Industrie auto : la Chine « d’accord » pour implanter une usine de construction en Algérie
Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a révélé dans une interview que la Chine avait accepté de construire une usine automobile en Algérie.
Lors d’une déclaration à télévision nationale, Zitouni a souligné que cette approbation de la Chine témoignait de la solidité des relations de partenariat entre les deux pays.
La Chine construira une usine automobile en Algérie, Tayeb Zitouni révèle les détails du partenariat
Lors de son discours, le ministre Zitouni a confirmé que la visite du président Tebboune en Chine était une visite à visée politique, commerciale et économique. Son objectif étant de renforcer les relations historiques et profondément enracinées entre les deux nations.
Ce dernier a par ailleurs annoncé que le gouvernement chinois avait accepté de collaborer avec l’Algérie dans le domaine automobile. La Chine implantera ainsi bientôt une usine de montage et/ou de construction de voitures électriques et non électriques en Algérie. Une aubaine pour le secteur auto algérien qui, pour le moment, peine à répondre au besoin nationaux.
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Le ministre a considéré que la Chine occupait la première place dans les échanges commerciaux avec l’Algérie, avec un volume commercial très important. Les accords conclus ouvriraient de vastes perspectives dans les domaines de la construction automobile, mais aussi la fabrication, l’investissement, ainsi que d’autres aspects stratégiques et géopolitiques.
Import/export : renforcement des relations commerciales algéro-chinoises
Le ministre a déclaré qu’un accord préliminaire avait été conclu avec la commission conjointe, qui se tiendra bientôt, pour déterminer la liste des produits à exporter en Chine. Cela permettra « d’équilibrer les exportations et les importations, qui atteignent actuellement près de 9 milliards de dollars et penchent en faveur des Chinois ».
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Zitouni a également déclaré que des accords avaient été conclus pour identifier les matières disponibles en Algérie dont la Chine a besoin afin de commencer les opérations d’exportation. En outre, les matières premières que l’Algérie importe présentement d’autres pays à des prix élevés seront désormais importées de la Chine.
