Belgique

Réforme fiscale: l’aile gauche de la majorité pointe la responsabilité du MR, qui se dit constructif

Réforme fiscale: « Il y avait six partis autour de la table et un seul n’était pas dans une logique de trouver un compromis »

À gauche, on attribue l’échec de cette réforme au MR. « Les éléments n’étaient pas réunis parce qu’un parti n’a pas trouvé juste une plus grande contribution du capital, des spéculateurs et autres profiteurs de crise », a fustigé Ahmed Laaouej (PS). « Le MR a perdu toute crédibilité. Combien de temps encore continuerez-vous d’écouter M. Bouchez (président du MR) ? », s’est interrogé Joris Vandenbroucke (Vooruit), fortement applaudi sur les bancs socialistes et écologistes. « Tout un parlement est pris en otage par un seul groupe », a estimé Dieter Van Besien (Ecolo-Groen). « Mais nous n’avons pas d’autres choix que de regarder vers l’avenir. Ce travail ne peut être perdu »

Face aux critiques, le chef de groupe MR Benoît Piedboeuf a adopté un ton constructif. « Nous sommes tous d’accord sur le volet diminution fiscale. Là où ne s’accorde pas, c’est sur les moyens de la financer », a-t-il observé. « Il faudra que l’on s’accorde un jour, ce sera un projet de législature (…) On va continuer à travailler positivement. »

Le gouvernement échoue à s’accorder sur une réforme fiscale

Au nom du parti du ministre des Finances Vincent Van Peteghem, Servais Verherstraeten (CD&V) a appelé à ne pas enterrer le travail effectué.