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Guerre en Ukraine : La Pologne retrouve un missile et Poutine se rapproche (encore) d’Erdogan

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Les restes d’un « objet militaire aérien » – un missile air-sol selon les médias locaux – ont été trouvés dans le nord de la Pologne et des enquêteurs de la police et de l’armée sont actuellement en train de l’examiner, a annoncé ce jeudi le ministre polonais de la Justice. L’objet a été « découvert dans la forêt, à une dizaine de kilomètres de la ville de Bydgoszcz », a-t-il précisé, assez loin de la frontière russe ou polonaise.

La radio RMF FM a précisé que cet objet mesurait « plusieurs mètres de long et qu’il était enfoncé droit dans la terre ». « Le tube est vide, il n’y a pas de tête armée, et on ne peut pas savoir clairement s’il a explosé ou non », a ajouté la radio sur son compte Twitter. Elle a précisé également qu’il y avait des inscriptions en cyrillique sur l’objet. La Pologne est frontalière de l’Ukraine et de la Russie. Mais, pour le moment, rien ne prouve la provenance de ce missile.

La phrase du jour

Les alliés et partenaires de l’Otan ont envoyé en Ukraine 230 chars, 1.550 véhicules blindés et des quantités importantes de munitions. »

C’est une déclaration du secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, qui s’exprimait ce jeudi au cours d’une conférence de presse avec le Premier ministre du Luxembourg, Xavier Bettel. Jens Stoltenberg a précisé qu’il s’agissait de « 98 % des matériels promis, afin d’équiper neuf nouvelles brigades blindées ».

Le chiffre du jour

4. C’est le nombre de missiles russes qui ont frappé la ville de Mykolaïv depuis la mer Noire ce jeudi, d’après Volodymyr Zelensky. Les armes de haute précision ont visé des maisons privées, un bâtiment historique et un immeuble. Au moins une personne a été tuée et 23, blessées, dont un enfant.

La tendance du jour

La Russie et la Turquie affichent leur complicité. Ce jeudi, le président russe Vladimir Poutine a apporté jeudi un soutien appuyé à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan qui fait face le mois prochain à des élections présidentielle et législatives difficiles, saluant un dirigeant aux « objectifs ambitieux ». Le dirigeant russe s’exprimait lors d’une cérémonie organisée en visioconférence à l’occasion de l’inauguration de la première centrale nucléaire en Turquie, construite par la Russie, saluant un « projet phare » des relations entre Moscou et Ankara.

Cette centrale « est un exemple convaincant de tout ce que vous, monsieur le président Erdogan, faites pour votre pays, pour le développement de son économie, pour tous les citoyens turcs », a déclaré Vladimir Poutine. « Je veux le dire sans détour : vous savez comment fixer des objectifs ambitieux et vous cherchez à les atteindre avec confiance », a-t-il ajouté, des déclarations particulièrement chaleureuses qui témoignent de l’étroite relation personnelle nouée par les deux dirigeants ces dernières années.

« Cette cérémonie montre que le gouvernement turc et le président, personnellement, accordent une grande attention au développement des relations russo-turques dans tous les domaines », a poursuivi le maître du Kremlin. « Nous soutenons une telle attitude et sommes convaincus qu’une coopération et un partenariat étroits entre la Russie et la Turquie sont mutuellement bénéfiques », a-t-il insisté. Arrivés au pouvoir au début des années 2000, les dirigeants ont renforcé leurs relations depuis près d’une décennie, notamment sur fond de tensions entre leurs pays et l’Occident.