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Gaza : les Etats-Unis opposent leur véto pour permettre à Israël de continuer à tuer les enfants – Actualités Tunisie Focus

En raison du veto des États-Unis, le Conseil de sécurité a rejeté un projet de résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza, qui a recueilli 13 voix pour et l’abstention du Royaume-Uni. C’est la deuxième fois, avec le veto du 18 octobre, que les États-Unis exercent un droit réservé aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité.

Le texte, doté d’un dispositif de trois paragraphes de fond et présenté par les Émirats arabes Unis, exigeait un cessez-le-feu humanitaire immédiat et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ainsi que l’assurance d’un accès humanitaire. Il exigeait aussi que toutes les parties s’acquittent des obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, notamment pour ce qui est de la protection des civils.

Ce texte, « clair et bref », se sont enorgueillis les Émirats arabes unis, a, en moins de 24 heures, rassemblé au moins 97 coauteurs qui se sont fait l’écho du souhait des dirigeants du monde, des organisations humanitaires et de l’appel exceptionnel et sans précédent du Secrétaire général, qui a invoqué l’Article 99 de la Charte des Nations Unies. Quel est le message que nous envoyons aux civils du monde entier qui pourraient se retrouver dans des situations similaires un jour? ont lancé les Émirats arabes unis.

Les États-Unis ont justifié leur décision par le caractère « déséquilibré et déconnecté de la réalité » du projet de texte et le refus de ses coauteurs d’insérer une formulation condamnant les actes horribles que le Hamas a perpétrés le 7 octobre dernier contre Israël. La position américaine a été dénoncée comme « une approche destructrice » par la Fédération de Russie qui a reproché à Washington de soutenir aveuglément Israël et d’empêcher de facto toute solution.

Le Royaume-Uni, seul abstentionniste, mais aussi la France, l’Albanie et le Ghana -qui ont voté en faveur du texte, en raison de « l’extrême gravité de la situation humanitaire »- ont également déploré que le Conseil de sécurité n’ait pas encore pu condamner les attaques terroristes du Hamas et des autres groupes terroristes. Le Conseil ne peut pas et ne doit pas fermer les yeux sur ces actes, a tancé la France.

Les États-Unis ont aussi fustigé un projet de résolution qui ne reconnait pas le droit d’Israël de se défendre contre le terrorisme, conformément au droit international, arguant qu’un cessez-le-feu « inconditionnel » est irréaliste voire dangereux. On ne peut attendre des États-Unis le moindre bon sens, a taclé la Fédération de Russie, avant que le Japon ne conseille aux délégations de cesser de pointer un doigt accusateur et de travailler de manière constructive.

Plusieurs délégations, et en premier lieu celle de l’État de Palestine, ont exprimé leur « déception », en cette journée « funeste ». En prolongeant cette guerre, toujours plus d’enfants vont être tués, blessés ou devenir orphelins, parce que « ces assassins » n’ont aucun respect pour les vies palestiniennes, a accusé l’État de Palestine.

La Chine a dénoncé une hypocrisie patente qui illustre une fois de plus, la politique de deux poids, deux mesures. Les Palestiniens rejettent ce vote et continueront de recourir à toutes les solutions légitimes pour mettre un terme à ces atrocités, y compris en demandant la reprise de la session extraordinaire de l’Assemblée générale, a prévenu l’État de Palestine.

Déclarations avant la mise aux voix

Présentant le projet de résolution soumis aux voix, M. MOHAMED ISSA ABUSHAHAB (Émirats arabes unis) a déclaré que ce texte avait, en moins de 24 heures, rassemblé au moins 97 coauteurs. Il est « clair et bref », a‑t‑il souligné. Il vise à exiger un cessez-le-feu humanitaire et la libération des otages. Il rappelle également aux parties leurs obligations de respecter le droit international humanitaire et se fait l’écho des appels des dirigeants du monde, des organisations humanitaires et, plus récemment, du Secrétaire général.

Le représentant a indiqué que le processus a été accéléré car, après 63 jours de conflit et la mort de plus de 18 000 personnes, il n’y a plus d’autres choses à dire. La seule chose à faire est d’obtenir le cessez-le-feu et de sauver le plus de vies possible, « maintenant », a martelé le représentant. « C’est cet impératif qui doit prévaloir sur toute autre considération. » Le délégué a rappelé que l’adoption de la résolution 2712 (2023) n’avait pas suffi. « Je vous implore, chers collègues, de voter en faveur de cette résolution », a‑t‑il déclaré en conclusion de sa présentation.

M. DMITRY A. POLYANSKIY (Fédération de Russie) a regretté que le Conseil de sécurité n’arrive pas à s’acquitter de sa responsabilité depuis deux mois, y voyant une seule raison: l’approche destructrice des États-Unis qui appuient aveuglément Israël et empêchent de facto toute solution. Il résulte, à son avis, de la soi-disant diplomatie américaine qu’Israël veuille maintenant inonder les tunnels avec de l’eau de mer, ce qui risque d’entraîner des répercussions désastreuses. « Il est difficile d’attendre le moindre bon sens de la délégation américaine. » Le délégué russe a demandé comment les membres du Conseil allaient expliquer à leurs citoyens le refus d’un cessez-le-feu aujourd’hui, alors que le monde entier réclame l’arrêt des attaques qui vont vers une éradication totale de la population. Il a rappelé que la Russie n’a pas cessé de demander au Conseil de réagir aux demandes d’un cessez-le-feu. Il a salué le courage et le professionnalisme des nations arabes et des Émirats arabes unis qui présentent un texte s’inscrivant dans les meilleures traditions du Conseil. C’est là la dernière occasion pour les États-Unis et les pays occidentaux de se racheter, a‑t‑il conclu.

Explications de vote après le vote

M. MOHAMED ISSA ABUSHAHAB (Émirats arabes unis) s’est dit déçu de l’issue du vote. Face à une « tragédie inimaginable », le Conseil n’a pas été en mesure aujourd’hui de réclamer un cessez-le-feu humanitaire, s’est-il désolé. Quel est le message que nous envoyons aux civils du monde entier qui pourraient se retrouver dans des situations similaires un jour, a lancé le représentant à ses homologues. Il a insisté sur l’impératif pour le Conseil de s’unir et de réagir en assurant que les Émirats arabes unis continueront à œuvrer en ce sens et ne se laisseront pas décourager.

M. ROBERT A. WOOD (États-Unis) a affirmé qu’en dépit d’un processus précipité et de l’absence de consultations appropriées, les États-Unis se sont engagés dans ces discussions en proposant notamment des libellés pour aboutir à une résolution constructive. Le but était de favoriser la possibilité d’acheminer l’aide humanitaire et d’encourager la libération des otages ainsi que la reprise des pauses humanitaire. Cependant, a‑t‑il déploré, presque toutes les recommandations de sa délégation ont été ignorées, donnant lieu à un texte « déséquilibré et déconnecté de la réalité ». Le représentant a indiqué ne pas comprendre pourquoi les auteurs de la résolution ont refusé d’insérer une formulation condamnant les actes horribles perpétrés par le Hamas. Il a fait part de sa déception face à l’absence de condamnation des meurtres et violences sexuelles commis le 7 octobre. Le Conseil et nombre de ses membres ont fermé les yeux face aux violences commises par le Hamas au lieu de les condamner, a‑t‑il déploré. Il a regretté que ce texte ne reconnaisse pas le droit d’Israël à se défendre contre le terrorisme conformément au droit international.

Le délégué a en outre estimé que le cessez-le-feu « inconditionnel » envisagé par le texte n’était pas réaliste. Il serait même dangereux, a‑t‑il ajouté, en s’appuyant sur les propos d’un dirigeant du Hamas qui souhaitait reproduire les actes du 7 octobre. Tant que le Hamas s’accrochera à son idéologie destructrice, tout cessez-le-feu sera temporaire, a averti le représentant.

M. NICOLAS DE RIVIÈRE (France) a expliqué son vote en faveur de la résolution par l’extrême gravité de la situation humanitaire à Gaza, pour laquelle le Secrétaire général a tiré la sonnette d’alarme. La France, a‑t‑il rappelé, a permis de favoriser un engagement plus important de la communauté et s’est particulièrement mobilisée pour apporter un soutien médical aux populations de Gaza. Il est cependant inacceptable, a poursuivi le représentant, que le Conseil de sécurité n’ait pas encore pu condamner les attaques terroristes du Hamas et d’autres groupes terroristes commises le 7 octobre dernier. Ce groupe terroriste a commis des crimes barbares et inhumains contre des civils -des femmes et des enfants- israéliens. « Le Conseil ne peut pas, ne doit pas fermer les yeux sur ces actes. » Le délégué a assuré que sa délégation continuera de s’engager résolument dans la voie d’une mobilisation pleine et entière du Conseil sur tous les volets de la crise (sécuritaire, humanitaire et politique).

Mme FRANCESCA MARIA GATT (Malte) a déploré le rejet du texte en citant le message clair pourtant envoyé par le Secrétaire général, sur la base de l’Article 99 de la Charte des Nations Unies. La pleine mise en œuvre de toutes les dispositions de la résolution 2712 (2023) n’en devient que plus urgente, s’est-elle impatientée, appelant à garantir la protection des civils et des infrastructures civiles à titre prioritaire, ainsi qu’à veiller à l’acheminement de l’aide humanitaire pour éviter la destruction et l’effondrement de l’ordre public. Il faut aspirer à la mise en place de conditions propices à la coexistence entre Israéliens et Palestiniens, a‑t‑elle prôné. Privilégier la solution des deux États n’a jamais été aussi cruciale, a conclu la représentante.

Mme BARBARA WOODARD (Royaume-Uni) s’est dite extrêmement préoccupée par la situation « désespérante » qui règne à Gaza. Elle a demandé des pauses humanitaires supplémentaires pour permettre l’acheminement d’une aide plus conséquente, exigeant aussi la libération de tous les otages. Elle a expliqué son abstention par le fait que le texte ne condamnait pas les actes de terreurs commis par le Hamas le 7 octobre. Israël doit pouvoir faire face à la menace que représente le Hamas en respectant le droit international humanitaire, a argué la déléguée, espérant qu’à terme on puisse parvenir à la solution des deux États.

Mme PASCALE CHRISTINE BAERISWYL (Suisse) a indiqué avoir voté pour le projet de résolution, précisant que le cessez-le-feu devait être compris comme une pause humanitaire limitée dans le temps, sans porter préjudice au droit d’Israël à assurer sa défense et sa sécurité. Elle a regretté que la résolution n’ait pas pu être adoptée.

M. ZHANG JUN (Chine) s’est dit déçu par le veto américain alors que deux mois de combats ont déjà causé des milliers de morts. Rien ne peut justifier cela, a estimé le représentant, jugeant contradictoire d’invoquer la sécurité d’Israël et de craindre en même temps une escalade, ou d’approuver tacitement la poursuite des combats et de parler de la nécessité de protéger les femmes et les enfants. Tout cela relève d’une hypocrisie patente et illustre une fois de plus, la politique de deux poids, deux mesures. Toutefois, a prévenu le représentant, cela n’arrêtera pas les efforts de ce Conseil de sécurité et de la communauté internationale pour obtenir un cessez-le-feu.

Mme CAROLYN ABENA ANIMA OPPONG-NTIRI (Ghana) a déclaré avoir voté en faveur du texte dans le but d’éviter une catastrophe humanitaire. La déléguée a cependant estimé que le projet de résolution aurait pu inclure une condamnation des attaques du Hamas. Tout en regrettant cet échec, elle a réaffirmé son attachement à la solution des deux États.

Reprenant la parole, M. DMITRY A. POLYANSKIY (Fédération de Russie) a dit: nous vivons aujourd’hui l’une des journées les plus sombres de l’histoire du Moyen-Orient. En bloquant ce texte, « nos collègues » ont encore une fois condamné des dizaines de milliers de femmes et d’enfants palestiniens à des souffrances indicibles. L’histoire jugera la position des États-Unis, a‑t‑il pronostiqué, en pointant du doigt les deux membres du Conseil qui ont choisi de se faire complices des agissements inacceptables d’Israël à Gaza. Les appels de l’opinion publique américaine sont, une nouvelle fois, ignorés aujourd’hui et il est temps que les membres du Conseil redoublent d’efforts pour soulager les souffrances de tous les civils et fassent tout pour que la résolution 2712 (2023) soit « quand même » appliquée.

M. ISHIKANE KIMIHIRO (Japon) a indiqué avoir voté pour le projet de résolution afin de préserver les civils israéliens et palestiniens. Prenant très au sérieux le fait que le Secrétaire général ait invoqué l’Article 99 de la Charte des Nations Unies, il a regretté que le texte n’ait pu être adopté, tout en saluant les efforts des États-Unis sur le terrain. Cessons de pointer un doigt accusateur et travaillons de manière constructive, a‑t‑il conseillé.

Mme ALBANA DAUTLLARI (Albanie) a dit avoir voté en faveur de la résolution pour sauver les civils et en aucun cas pour le Hamas que l’on ne saurait laisser profiter d’un cessez-le-feu pour perpétrer de nouvelles attaques similaires à celles du 7 octobre. La représentante a appelé le Conseil de sécurité, qui selon elle, n’a pas condamné ces attaques, à réfléchir aux moyens d’établir les responsabilités de ce groupe et de libérer les otages. Le seul moyen de le faire est de garantir le droit d’Israël d’exister, a‑t‑elle conclu, appelant le peuple de Gaza à rejeter une fois pour toutes le Hamas.

M. MICHEL XAVIER BIANG (Gabon) a dit avoir voté pour le projet de résolution, avec le sentiment urgent qu’il est temps d’arrêter la violence meurtrière et le bain de sang « insoutenable » à Gaza. Une fois de plus, a déploré le représentant, le Conseil n’a pas pu répondre d’une façon unanime à la situation chaotique dont sont victimes les populations civiles, en particulier les femmes, les enfants, dans les ruines de Gaza. Il n’y aura donc pas de cessez-le-feu ce soir dans la guerre entre Israël et le Hamas et pas non plus d’écho à l’appel exceptionnel et sans précédent du Secrétaire général qui a invoqué l’Article 99 de la Charte des Nations Unies pour déclencher une action urgente et coordonnée afin de sauver la vie de milliers de femmes et d’enfants qui n’ont d’autres soutiens que l’aide humanitaire. Le représentant a demandé au Conseil davantage d’engagement à se hisser à la hauteur de sa vocation et de son mandat qui est d’arrêter les guerres, à défaut de les prévenir. Il a appelé le Conseil à dépasser les clivages car il faut qu’en tout temps, il y ait une place dans cette salle pour rejeter l’horreur, quels qu’en soient les auteurs, réclamer un cessez-le-feu humanitaire et embrasser toute la dimension des responsabilités à assumer.

M. SÉRGIO FRANÇA DANESE (Brésil) a regretté que le projet de résolution n’ait pu être adopté, en dépit des 13 voix en sa faveur. L’ampleur de la tragédie humanitaire à Gaza est sans précédent et exige une action urgente, s’est-il alarmé, en plaidant pour un cessez-le-feu humanitaire immédiat, l’acheminement de l’aide humanitaire et la libération inconditionnelle de tous les otages, sans quoi le Conseil de sécurité risque de se rendre complice des pertes en vies humaines. Le prix de l’inaction est insupportable et inacceptable tant sur le plan moral, politique et juridique, a‑t‑il martelé, en prévenant qu’il risque de compromettre la solution des deux États. Le Brésil, a‑t‑il conclu, appelle le Conseil de sécurité à rétablir son autorité et à défendre, dans toutes ses actions, le droit international humanitaire et le maintien de la paix et de la sécurité.

M. DOMINGOS ESTÊVÃO FERNANDES (Mozambique) a vivement regretté l’incapacité du Conseil de dégager un consensus autour du projet de résolution, en dépit des efforts consentis. Rappelant qu’il a voté pour le texte dans le souci d’atténuer les souffrances infligées aux civils, le représentant a jugé impératif que toutes les parties respectent leurs obligations découlant du droit international humanitaire. Il a salué les efforts des Émirats arabes unis, avant d’exprimer sa gratitude envers le Secrétaire général qui a, à juste titre, invoqué l’Article 99 de la Charte des Nations Unies, pour sensibiliser le Conseil à l’urgence de la situation humanitaire.

M. JOSÉ JAVIER DE LA GASCA LOPEZDOMÍNGUEZ (Équateur) s’est prononcé pour la paix et pour un cessez-le-feu. Il a une nouvelle fois condamné les attaques terroristes du 7 octobre, tout en soulignant que chaque vie du côté israélien et palestinien est une tragédie. C’est dans cet esprit, s’est-il expliqué, que nous avons voté en faveur du projet de résolution qui ne demandait rien d’autre qu’un cessez-le-feu humanitaire et la libération inconditionnelle et immédiate de tous les otages. Chaque peuple mérite de vivre dans la paix et la sécurité, a‑t‑il martelé, et cela passe par la solution des deux États dans les frontières de 1967.

M. RIYAD H. MANSOUR, Observateur permanent de l’État de Palestine, a déclaré que le vote de cet après-midi marquait « un tournant dans l’histoire ». Le Conseil de sécurité, une fois encore, n’a pas été à la hauteur des enjeux, alors qu’il y a une menace à la paix et la sécurité de toute la région du Moyen-Orient, s’est-il alarmé, en martelant que chaque vie est sacrée et mérite d’être protégée. Après avoir exigé que cessent les atrocités que subit son peuple depuis plus de deux mois, l’Observateur permanent a demandé qui pouvait justifier le massacre de tout un peuple. Car, en prolongeant cette guerre, c’est bien de cela qu’il est question, a‑t‑il fait remarquer. Toujours plus d’enfants vont être tués, blessés ou devenir orphelins de manière volontaire, parce que « ces assassins » n’ont aucun respect pour les vies palestiniennes, s’est indigné M. Mansour, pour qui il ne fait pas de doute que la catastrophe humanitaire à Gaza va atteindre de nouvelles proportions.

« Si vous êtes contre le déplacement forcé du peuple palestinien, alors vous devez être contre cette guerre », a‑t‑il raisonné, de même que si vous êtes contre les crimes de guerre et le génocide. Avant de conclure, l’Observateur permanent a tenu à remercier les près de 100 pays qui, en moins de 24 heures, se sont portés coauteurs de ce projet de résolution, ainsi que les 13 membres du Conseil de sécurité qui ont voté en sa faveur. Cette journée est funeste pour le Conseil de sécurité, a‑t‑il tranché. Il a déclaré que les Palestiniens rejettent ce vote et qu’ils continueront de recourir à toutes les solutions légitimes pour mettre un terme à ces atrocités, y compris en reprenant la session extraordinaire de l’Assemblée générale, pour ne pas permettre que la barbarie l’emporte sur l’humanité.