France

Cirque Zavatta : Les circassiens devront quitter Antibes avant dimanche, somme la préfecture

Après avoir provoqué 24 heures de nouvelles tensions dans les Alpes-Maritimes, les responsables du cirque Zavatta-Muller sont arrivés dans la nuit de lundi à mardi à Antibes avec l’idée d’y rester au moins « une quinzaine de jours », avait expliqué Franck Muller à 20 Minutes. La préfecture a remis les choses au clair : ils devront quitter les lieux dimanche, au plus tard.

« Dans les négociations, il était convenu avec les circassiens que cette occupation devait leur permettre de stationner et de se reposer puis de poursuivre leur route vers le département du Var où le cirque disait devoir s’installer à compter du 17 avril », rappellent les services de l’Etat.

« Recherches d’accord avec des communes »

D’abord installé sur le parking d’un complexe sportif, le convoi est arrivé mardi matin sur une parcelle privée, avec l’aval de son propriétaire et du préfet. L’accord donné s’inscrivant « dans la gestion d’une crise », « il appartient désormais à l’entreprise de poursuivre […] ses recherches d’accord avec des communes » et « de quitter les lieux au plus tard le 16 avril comme elle s’y était engagée », conclut la préfecture.

Sauf que les circassiens n’auraient plus de solution. « C’est bien beau de nous dire de partir dimanche, mais Fréjus ne veut plus qu’on installe le chapiteau », a expliqué Franck Muller à Nice-Matin. « C’est possible qu’on reste dans le département [des Alpes-Maritimes] pour les deux prochaines semaines », ajoute le responsable, expliquant qu’ils étaient en train de « faire la tournée des communes » pour trouver un nouveau point de chute.

En attendant, les responsables du cirque, qui se voient de plus en plus refuser le droit de se produire, les collectivités leur reprochant d’utiliser des animaux sauvages, avaient annoncé un premier spectacle samedi à Antibes. Et il est maintenu, selon eux. Alors que la municipalité avait fait savoir dès mardi qu’« aucune représentation ne sera autorisée », un arrêté devant les interdire « pour des raisons d’hygiène et de sécurité ».