France

C’est l’heure du BIM : La rue persévère pour les retraites, frappes israéliennes et mise en examen à Saint-Etienne

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Ils n’ont toujours pas dit leur dernier mot. Les manifestants sont à nouveau descendus dans la rue jeudi, un peu moins nombreux, pour la 11e fois contre la réforme des retraites alors que les discussions entre syndicats et gouvernement sont dans l’impasse, à une semaine de la décision du Conseil constitutionnel.

Les syndicats ont comptabilisé « près de deux millions » de manifestants en France, tandis que le ministère de l’Intérieur en a recensé 570.000, en nette baisse par rapport à la dernière journée d’action du 28 mars (740.000). A Paris, l’Intérieur a compté 57.000 personnes et la CGT 400.000. L’intersyndicale a appelé à une 12e journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites jeudi 13 avril, à la veille de la décision très attendue du Conseil constitutionnel. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a tweeté vers 20 heures un bilan de 154 blessés parmi les forces de l’ordre et 111 interpellations au niveau national.

La situation se tend un peu plus au Proche-Orient. L’armée israélienne a mené jeudi soir des frappes aériennes sur le sud du Liban et sur la bande de Gaza, en représailles aux tirs d’une trentaine de roquettes depuis le Liban plus tôt jeudi, dont l’Etat hébreu impute la responsabilité à des groupes palestiniens.

Israël a attaqué ce vendredi avant l’aube à Gaza et au Liban, disant viser des cibles du Hamas, après le tir de plusieurs dizaines de roquettes contre Israël la veille à partir de ces deux territoires. Des frappes étaient en cours vers 4h30 heure d’Israël tant sur le sud du Liban qu’à Gaza, selon un communiqué militaire. C’est le dernier épisode en date d’une brusque montée de tension au Proche-Orient depuis mercredi, après une accalmie toute relative du conflit israélo-palestinien observée depuis le début du ramadan, le 23 mars.

Le maire et président de la métropole de Saint-Etienne, l’ex-LR Gaël Perdriau, a été mis en examen pour chantage, jeudi à Lyon, après plusieurs heures d’audition sur l’usage d’une vidéo compromettante de son ancien premier adjoint, a-t-on appris auprès de son avocat.

Il a été placé sous contrôle judiciaire, a indiqué à l’AFP Me Christophe Ingrain à la sortie du tribunal judiciaire où trois de ses proches ont été déférés dans la journée pour les mêmes faits. L’édile de 50 ans, élu depuis 2014 à la tête de la mairie et de la métropole stéphanoises, avait auparavant passé une quarantaine d’heures en garde à vue, comme son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint Samy Kéfi-Jérôme et l’ex-compagnon de ce dernier Gilles Rossary-Lenglet.