Algérie

Pour contrer la hausse des prix, l’Algérie autorise l’importation de viandes blanches

Aujourd’hui, jeudi, le ministère de l’Agriculture a pris une décision clé en annonçant l’octroi de licences pour l’importation de viande blanche. Cette initiative vise à adresser les préoccupations croissantes liées à la hausse des prix de la viande tout en cherchant à maintenir un contrôle efficace sur le marché.

Face à la flambée des prix, l’État ouvre la voie à l’importation de viandes blanches

La décision, présentée comme temporaire par le ministère, est une réponse directe aux fluctuations récentes des prix de la viande blanche. En autorisant l’importation, le gouvernement espère injecter une offre supplémentaire sur le marché, contribuant ainsi à stabiliser les prix et à atténuer la pression sur le pouvoir d’achat des citoyens.

À LIRE AUSSI : Pour stabiliser le prix du poulet, l’État autorise de nouveau l’importation de poussins

Le ministère de l’Agriculture a souligné que cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une approche proactive visant à anticiper et à répondre aux défis économiques. En régulant l’importation de viande blanche, le gouvernement espère maintenir l’équilibre sur le marché alimentaire, assurant ainsi l’accès à des produits essentiels à des prix abordables.

Les conséquences de cette décision devraient se faire ressentir rapidement sur les étals des marchés, offrant un soulagement aux consommateurs confrontés à des coûts croissants.

Importation de viandes blanches : quel sera le nouveau prix du poulet ?

Pour rappel, fin septembre, le prix du poulet en Algérie a franchi la barre des 600 dinars par kilo pour la première fois, suscitant des inquiétudes parmi les consommateurs.

La viande de volaille, en tant que produit de consommation courante, a traditionnellement servi d’alternative abordable à la viande rouge, devenue presque inabordable pour les ménages à revenu modeste. La récente instabilité des prix soulève des préoccupations quant à la stabilité économique et au pouvoir d’achat des citoyens.

À LIRE AUSSI : Du poulet russe bientôt sur les tables des Algériens, une chute des prix à prévoir ?

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni, a pointé du doigt les intermédiaires dans une déclaration publique fin octobre, les tenant responsables du maintien des tarifs élevés du poulet. Il s’est étonné de la persistance de prix élevés malgré la disponibilité soutenue du maïs et du soja, ingrédients de base de l’alimentation des volailles.

Grace à l’ouverture des importations, le gouvernement espère faire baisser graduellement le prix de la volaille pour passer de 600 à 350 DA le kilo très prochainement.