Algérie

Corruption : l’ex-ministre Arezki Berraki lourdement condamné

La justice algérienne a rendu son verdict dans l’affaire de corruption qui impliquait l’ancien ministre des Ressources en Eau, Arezki Berraki et plusieurs autres personnes. Le verdict a été rendu par le tribunal spécialisé dans les affaires de corruption financière et économique de Sidi M’Hamed.

L’ex-ministre Arezki Berraki a été condamné à 10 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de dinars. Il était poursuivi en tant qu’ancien directeur des barrages et transferts. Le tribunal a également condamné l’entrepreneur et homme d’affaires G.A à 10 ans de prison ferme et à une amende de 8 millions de dinars.

L’entrepreneur B.N a quant à lui été condamné à 4 ans de prison ferme et une amende de 1 million de dinars. Le directeur central de la région est, B.A.S.H.W, a été condamné à 3 ans de prison ferme et à une amende de 200 000 dinars. Le fils d’Arezki Berraki a été condamné à 3 ans de prison ferme et à une amende de 500 000 dinars. Sa fille, Houda, a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 50 000 dinars.

Les 2 épouses de l’ex-ministre Berraki condamnées à la prison avec sursis

Alors que les 2 épouses d’Arezki Berraki ont été condamnées à un an de prison avec sursis. D’autres accusés ont été acquittés ou condamnés à des peines allant de la relaxe à 4 ans de prison ferme.

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Les accusés ont été poursuivis pour avoir accordé des avantages injustifiés à des tiers lors de la conclusion de contrats et de transactions qui allaient à l’encontre des lois et des réglementations en vigueur. Ils étaient également accusés de corruption dans le domaine des marchés publics, d’abus de pouvoir, de conflits d’intérêts et d’obtention illégale de bénéfices. En outre, ils ont été accusés de blanchiment d’argent dans le cadre d’une organisation criminelle, d’enrichissement illicite, de demande ou d’acceptation de pots-de-vin pour ne pas remplir leurs fonctions.

Les entreprises locales impliquées dans cette affaire ont également été condamnées à des amendes allant de 8 à 32 millions de dinars. Le tribunal a également émis des mandats d’arrêt contre certains accusés qui se sont enfuis pour éviter d’être jugés.