Sport

L’autre regard : quand Brigitte Bardot monte sur ses grands chevaux

Dans une récente interview à notre confrère L’Équipe, Brigitte Bardot s’est ouvertement positionnée contre l’organisation des Jeux olympiques à Paris en 2024. Rien que ça. Pour étayer ses propos, elle met en avant la situation sociale actuelle en France, la violence grandissante dans la capitale et la dette publique qui ne cesse de grandir. Soit. Mais elle évoque surtout, en âme et conscience, la cause animale. Et, plus concrètement, le sort réservé à la plus noble conquête de l’homme : le cheval. La légendaire actrice, fondatrice emblématique d’une Fondation éponyme pour la protection des animaux, estime que la seule façon admissible de pratiquer l’équitation est de monter à cru – lisez sans selle – et d’interdire les éperons et les coups de cravache. Sans remonter aux cruelles courses de chars des Jeux de l’Antiquité, elle stigmatise notamment les compétitions de trot qui obligent les chevaux, devenus à ses yeux des objets, à contrarier leur allure millénaire. Et elle s’en prend, dans la foulée, aux us et coutumes du concours d’obstacles du pentathlon moderne, appelé d’ailleurs à bientôt disparaître. Bref, il ne faudrait pas grand-chose pour que BB ne monte sur ses grands chevaux et réclame, de façon un rien cavalière, la sortie de l’équitation du programme des Jeux. D’ici la cérémonie d’ouverture, elle évoquera peut-être aussi le traitement réservé aux blanches colombes avant le lâcher symbolique dans le ciel olympique…

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