International

Guerre en Ukraine : « Il n’y a pas de discussions au Kremlin au sujet d’une quelconque vague de mobilisation »

« Il n’y a pas de discussions au Kremlin au sujet d’une quelconque vague de mobilisation », a affirmé à la presse le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov.

Il répondait à une question au sujet d’articles parus dans des médias russes sur des étudiants d’université ayant reçu des convocations militaires à Moscou et dans d’autres villes de Russie.

« Honnêtement, c’est la première fois que j’entends parler de cela », a dit M. Peskov. « Quelles convocations ? Je ne sais même pas » de quoi il s’agit, a-t-il insisté.

En septembre 2022, le Kremlin avait annoncé la mobilisation de plusieurs centaines de milliers d’hommes en âge de combattre pour donner un nouvel élan à son offensive en Ukraine à la peine.

Depuis, des rumeurs sur une nouvelle vague de convocations vont bon train, surtout depuis que Vladimir Poutine a signé la semaine dernière une loi votée à la hâte par le Parlement facilitant la mobilisation.

Selon cette nouvelle loi, un réserviste peut désormais être mobilisé par voie électronique, via un portail des services publics russes, ou encore si l’ordre est remis à un tiers.

Avant, la convocation devait être remise en main propre au mobilisé, ce qui a permis à de nombreux hommes d’échapper à la première vague en septembre, notamment en fuyant à l’étranger ou en se cachant chez des proches.

Désormais, le refus de se présenter au bureau d’enrôlement privera les intéressés de la possibilité de travailler en tant qu’entrepreneur ou indépendant, de recevoir des prêts ou de disposer de leur logement et de leur voiture.

Les autorités, qui démentaient déjà toute velléité de mobilisation avant l’annonce soudaine de la première vague l’an dernier, ont voté cette nouvelle loi au moment où les forces de Kiev disent préparer une contre-offensive d’ampleur en Ukraine.