France

Vingt ans après Miss France, Lætitia Bléger fait « trop de choses »

Le rendez-vous a été pris et elle y sera. Lancée dans un rythme de vie peu courant, Lætitia Bléger fera étape au trail Alsace Grand-Est by UTMB. La Miss France 2004 prendra le départ du 50 km, ce vendredi à Barr (Bas-Rhin). Presque sur ses terres puisque le domaine viticole familial se trouve à une trentaine de kilomètres, précisément à Saint-Hippolyte (Haut-Rhin).

Son année avec la couronne achevée, l’ex-reine de beauté aurait pu s’y installer puis aider son frère à reprendre l’affaire. Une suite toute tracée… Mais ça ne correspondait pas à ses aspirations. « J’aide seulement quand on a besoin, souvent en cave et par exemple pendant les vendanges, explique-t-elle à 20 Minutes. Mais ce n’était pas mon métier, j’étais hôtesse de l’air à l’origine. »

Une activité qu’elle a longtemps pratiquée « dans une boîte qui gérait des jets privés », jusqu’à arrêter « il y a un an et demi ». Avant cela, il y avait aussi d’autres aventures. Médiatiques notamment avec une participation à l’émission de téléréalité Première Compagnie, Top chef ou plusieurs fois à Fort Boyard. Pour Miss France aussi, même si son année de règne avait été entachée d’une polémique après la publication de photos dénudées dans deux magazines.

« Je m’y intéressais moins ces dernières années mais je suis de nouveau depuis que Cindy (Fabre) a repris l’été dernier. J’ai même participé à l’intégration d’Indira (Ampiot, la Miss France 2023) au ski et on avait été suivi par des caméras de 50′ inside. C’était cool !, détaille la quadragénaire (42 ans), sans vouloir trop s’étendre sur le sujet. Miss France a été un beau tremplin mais ce n’est pas moi du tout. J’ai porté plus de baskets que de talons aiguilles dans ma vie ! »

Lætitia Bléger a déjà gravis plusiuers sommets, comme le Kilimandjaro et l'Aconcagua.
Lætitia Bléger a déjà gravis plusiuers sommets, comme le Kilimandjaro et l’Aconcagua. – Lætitia Bléger

Sa course de ce week-end de l’Ascension le confirme. Mais pas que. Laetitia Bléger a déjà participé à des trails du même type, « comme celui des Passerelles du Monteynar et deux fois le marathon du Mont Blanc ». « Ma plus longue distance, ça doit être 65 km, toujours à la sensation. J’écoute mon corps et je ne vise pas de temps précis. » Un réflexe qu’elle tient aussi de ses ascensions de sommets. « Le Kilimandjaro, l’Aconcagua et j’étais en octobre au Népal pour un 7.000 mètres mais on a dû redescendre, énumère-t-elle. J’avais pas mal souffert du froid. »

Etonnant pour une grande fan de longs bains glacés, l’une des composantes de la « méthode Wim Hof », du nom de ce Néerlandais qui a lancé sa méthode bien-être. « C’est un sujet qui me passionne, je pourrais en parler des heures. C’est pour ça que je me prépare en ce moment pour en devenir instructrice. J’ai envie de transmettre. »

Il ne semble pas faire si froid que ça dans un lac de montagne à 5°C !
Il ne semble pas faire si froid que ça dans un lac de montagne à 5°C ! – Lætitia Bléger

Au cœur de ce programme déjà chargé, l’Alsacienne file régulièrement en Suisse, où vit son compagnon depuis quatre ans, l’ancien triathlète de haut niveau Mike Aigroz. « Il est coach et nous allons souvent à la montagne, j’aime être en pleine nature », détaille-t-elle encore, consciente que « [sa] vie ne conviendrait pas à tout le monde ». « Mais je n’aime pas la routine. Je fais trop de trucs dans ma vie ! Je ne m’ennuie et ne m’ennuierai jamais. »

Déjà pas ce vendredi, c’est sûr. « Peut-être que je finirai en 7sept heures (les 50 km avec 1.990 mètres de dénivelé positif), je ne serai ni dans les premières ni dans les dernières, s’amuse-t-elle. Ma famille devrait venir me voir à l’arrivée, ça doit être la première fois ! » Il faut dire qu’elle n’est pas simple à suivre…