France

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Devant Poutine, le ministre chinois de la Défense salue les liens « forts » de Pékin avec Moscou…

07h52 : Jugement attendu pour l’opposant Kara-Mourza, qui risque vingt-cinq ans de prison

Un tribunal russe doit se prononcer lundi sur le sort de l’opposant Vladimir Kara-Mourza, accusé notamment de haute trahison, qui encourt vingt-cinq ans de prison dans une affaire emblématique de la répression tous azimuts en Russie. Proche de l’opposant de premier plan Boris Nemtsov assassiné en 2015, il était l’un des derniers critiques du Kremlin à ne pas être derrière les barreaux ou exilé à l’étranger. Son procès se déroule à huis clos.

Opposant de longue date au président Vladimir Poutine, il est visé par trois graves accusations : « haute trahison », diffusion de « fausses informations » sur l’armée russe et travail illégal pour une organisation « indésirable ». Le Parquet a requis vingt-cinq ans de prison contre cet homme de 41 ans, soit la peine cumulée la plus lourde qu’il encourait pour ces accusations. Lors de ses dernières déclarations le 10 avril, Vladimir Kara-Mourza s’était dit « fier » de son engagement politique : « Non seulement je ne me repens pas de tout cela, mais j’en suis fier », avait-il lancé selon des propos publiés par le journaliste Alexeï Venediktov.

« Je sais aussi qu’un jour viendra où les ténèbres qui recouvrent notre pays se dissiperont (…) quand ceux qui ont instigué et déclenché cette guerre [en Ukraine] seront qualifiés de criminels, et non ceux qui ont essayé de l’arrêter », avait encore dit l’opposant. En détention provisoire depuis avril 2022, Vladimir Kara-Mourza a failli mourir après avoir été, selon lui, empoisonné à deux reprises, en 2015 et 2017, des tentatives d’assassinat qu’il attribue au pouvoir russe.