France

Go Sport : Quel repreneur possible ?

Après avoir « pris acte » du désistement du groupe HPB – l’une des sociétés de l’empire Ohayon – qui a finalement renoncé à redresser l’enseigne Go Sport, le tribunal de commerce de Grenoble s’est penché, mardi après-midi, sur la vingtaine d’offres de rachat déposées. Le nom du lauréat sera connu le 28 avril, a indiqué le parquet de Grenoble. Deux candidats sérieux se détachent : le Britannique Frasers et Intersport France.Après avoir « pris acte » du désistement du groupe HPB – l’une des sociétés de l’empire Ohayon – qui a finalement renoncé à redresser l’enseigne Go Sport, le tribunal de commerce de Grenoble s’est penché, mardi après-midi, sur la vingtaine d’offres de rachat déposées. Le nom du lauréat sera connu le 28 avril, a indiqué le parquet de Grenoble. Deux candidats sérieux se détachent : le Britannique Frasers et Intersport France.

« Le choix n’est pas simple. Il s’agit de deux offres solides », observe Evelyn Bledniak, avocate des 2.200 salariés pour laquelle les deux projets sociaux proposés sont toutefois « radicalement différents ».

Frasers, une réputation assombrie

Le premier s’engage à reprendre à 75 magasins sur les 82. En ce qui concerne les effectifs, le Britannique veut conserver, par sa filiale Sports Direct, 136 salariés sur les 227 qui travaillent au siège, ainsi que 1.477 salariés, répartis dans les magasins de l’enseigne, sur les 1.574 recensés.

Le groupe indique vouloir, « de manière raisonnée et progressive au cours des trois ou quatre prochaines années », faire passer les boutiques Go Sport sous enseigne Sports Direct. Seule ombre au tableau : sa réputation a souvent été assombrie par ses pratiques sociales, qui ont fait l’objet de vives critiques par le passé, notamment sur les conditions de travail de ses employés.

Moins de magasins conservés dans le projet d’Intersport

Intersport, autre favori, propose de s’associer au qatari Al-Mana afin de garder 72 magasins et 1.446 de ses salariés. Plus 185 employés au siège.

D’autres repreneurs se sont également portés candidats, des entreprises locales, dont certaines franchisées sous l’enseigne Sport 2000, ou des groupes tels que Centrakor Stores, La Foir’Fouille ou même LIDL. Ils proposent des reprises partielles des actifs et des salariés de Go Sport.