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Réduction des risques: Les meilleures success-stories européennes de la lutte contre le tabagisme

 Avec des résultats différents, la Suède et le Royaume-Uni illustrent l’efficacité de l’approche de réduction des risques tabac. Les deux pays montrent, chacun à sa façon, une voie différente pour lutter efficacement contre le tabagisme.

Les expériences nationales de lutte contre le tabagisme diffèrent d’un pays à l’autre. Certains se sont contentés des stratégies classiques de lutte anti-tabagisme, à savoir la prévention et le sevrage, et les résultats restent très limités. En parallèle, d’autres ont été précurseurs et ont enregistré de très bons résultats.
Force est de constater que chaque pays a ses spécificités. Tous n’ont pas affronté les mêmes réticences ou les mêmes obstacles. Mais le secret de chaque réussite réside dans l’adoption d’une approche dédiée au contexte local, ainsi que la prise en compte de la santé publique et celle des fumeurs privilégiant l’approche scientifique comme référentiel.

La Suède en vedette  
Les pays nordiques ont toujours été précurseurs dans la réduction des méfaits du tabagisme. La Suède, premier pays de l’Union européenne qui a autorisé le tabac à chiquer, appelé Snus également, est le pays qui détient le taux de tabagisme le plus bas en Europe, avec seulement 5% de la population (10 millions d’habitants). Dans l’UE, le taux de tabagisme moyen est plus de 23%.
Quinze ans auparavant, la Suède comptait pourtant 15% de fumeurs de cigarettes parmi ses habitants. Grâce à l’introduction de réglementations restrictives contre le tabagisme, ainsi que la commercialisation d’alternatives sans fumée, ce pourcentage a dégringolé. «Nous devons dire la vérité : le Snus est moins nocif que les cigarettes. La moitié des gros fumeurs meurt d’un cancer du poumon. Mais en Suède, l’incidence de cette maladie mortelle est la plus faible de l’UE», confirme Anders Milton, président de la Commission suédoise du Snus.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Europe enregistre 700.000 décès annuellement, la plus forte proportion de décès imputable au tabagisme par rapport au reste du monde. En outre, le tabagisme est responsable de 16% de tous les décès chez les adultes de plus de 30 ans en Europe, ce qui est supérieur à la moyenne mondiale de 12%.

La situation s’améliore

Néanmoins, le taux de tabagisme a considérablement diminué en Europe occidentale et septentrionale. Au Royaume-Uni, et selon l’Office national des statistiques (ONS), le taux de tabagisme est passé de 20% en 2012, à environ 13% actuellement. Le deuxième taux le plus bas de tabagisme au sein de l’UE avec 13%.
La méthode utilisée ne diffère pas beaucoup de celle qui a été adoptée en Suède, avec des résultats presque aussi efficaces. Selon le fond Tobacco-Free Kids Action (TFKAF), l’Angleterre a encouragé les fumeurs à passer à des produits à risque réduit tels que la e-cigarette.

Sur la même lancée, le 13 avril 2023, le ministre de la santé, Neil O’Brien, a lancé un nouveau programme national de sevrage tabagique en pourvoyant un kit de vapotage et un accompagnement comportemental. Selon Neil O’Brien, ce programme, appelé «swap to stop», mettra à la disposition des fumeurs un million de kits de vapotage, en plus d’incitations financières pour les femmes enceintes. Globalement, cette initiative s’inscrit dans la stratégie du gouvernement qui ambitionne de réduire le taux de prévalence tabagique dans le pays et de réaliser un taux de tabagisme de moins de 5% d’ici 2030.

Néanmoins, le taux de tabagisme a considérablement diminué en Europe occidentale et septentrionale. Au Royaume-Uni, et selon l’Office national des statistiques (ONS), le taux de tabagisme est passé de 20% en 2012, à environ 13% actuellement. Le deuxième taux le plus bas de tabagisme au sein de l’UE avec 13%.
La méthode utilisée ne diffère pas beaucoup de celle qui a été adoptée en Suède, avec des résultats presque aussi efficaces. Selon le fond Tobacco-Free Kids Action (TFKAF), l’Angleterre a encouragé les fumeurs à passer à des produits à risque réduit tels que la e-cigarette.

Sur la même lancée, le 13 avril 2023, le ministre de la santé, Neil O’Brien, a lancé un nouveau programme national de sevrage tabagique en pourvoyant un kit de vapotage et un accompagnement comportemental. Selon Neil O’Brien, ce programme, appelé «swap to stop», mettra à la disposition des fumeurs un million de kits de vapotage, en plus d’incitations financières pour les femmes enceintes. Globalement, cette initiative s’inscrit dans la stratégie du gouvernement qui ambitionne de réduire le taux de prévalence tabagique dans le pays et de réaliser un taux de tabagisme de moins de 5% d’ici 2030.