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« On examine la question » : Moscou admet n’avoir toujours pas autorisé une visite consulaire pour le journaliste américain détenu

Il a également balayé la décision de Washington de qualifier l’emprisonnement de M. Gershkovich de « détention arbitraire », qualification qui permet de confier le dossier à l’émissaire spécial américain pour les otages.

« Nous n’acceptons aucune tentative de pression, ça n’a aucune importance pour nous le statut qui lui a été donné à Washington », a dit M. Riabkov. « Nous allons agir en fonction de nos impératifs intérieurs à nous, nos normes, nos lois », a-t-il ajouté.

Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé le 30 mars l’arrestation du correspondant à Moscou du Wall Street Journal, alors qu’il était en reportage à Ekaterinbourg. L’ensemble du dossier est classé secret.

La Russie l’accuse d’espionnage, l’enfermant dans la tristement célèbre prison de Lefortovo de Moscou, une première depuis l’époque soviétique.

L’intéressé, son journal, ses proches et le gouvernement américain ont rejeté les accusations russes.

Nombre d’observateurs estiment qu’il pourrait à servir à Moscou dans le cadre d’un éventuel futur échange de prisonniers avec Washington.

Les relations russo-américaines sont au plus bas, et ne cessent de se dégrader du fait de l’assaut russe contre l’Ukraine.

Ayant essuyé une série d’échecs militaires et subi de très lourdes pertes, la Russie présente désormais ce conflit comme une guerre par procuration orchestrée par l’Occident contre Moscou.