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Elon Musk tente de rassurer avec une nouvelle politique de modération de Twitter

« Si quelqu’un a un message de haine, cela ne veut pas dire qu’il doit avoir un porte-voix. Il devrait quand même pouvoir le dire mais sans l’imposer aux gens », a-t-il déclaré devant des annonceurs et des journalistes.

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Avec sa nouvelle politique, le réseau social va bientôt commencer à ajouter des messages pour identifier les tweets dont il a réduit la visibilité.

Depuis qu’il a racheté la firme à l’oiseau bleu, Elon Musk avait assoupli la modération des contenus sur le réseau, laissant revenir de nombreux utilisateurs bannis à cause de messages incitant à la haine ou relevant de la désinformation.

Le milliardaire a aussi licencié à tour de bras, faisant passer les effectifs du groupe de 7.500 à moins de 2.000 employés.

La semaine dernière, la radio publique américaine NPR était devenue le premier grand média à quitter Twitter pour protester contre la nouvelle politique du réseau social. Le groupe de médias public CBC/Radio-Canada et la radio publique suédoise Sveriges Radio (SR) ont fait de même.

« Nous prévenons Google, Meta ou Twitter dès que nous détectons une campagne de propagande russe »

Les départs de grands médias de la plateforme Twitter interviennent sur fond de mise en place d’une nouvelle politique controversée de certification, le réseau accordant à partir du 20 avril sa célèbre coche bleue à ceux qui paieront pour s’en prévaloir.

Selon Jasmine Enberg, une analyste du cabinet d’études Insider Intelligence, les revenus de Twitter chuteront de 28% cette année car « les annonceurs ne font pas confiance à Musk ».

Sur la BBC, Elon Musk a assuré au contraire que l’entreprise voyait les annonceurs revenir et se trouvait « à peu près au seuil de rentabilité ».