France

C’est l’heure du BIM : Trump inculpé, Borne rencontre les syndicats et Macron en visite d’Etat en Chine

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Dans la salle d’audience du tribunal, face aux accusions, Donald Trump a eu mardi une réponse claire : « Non coupable ». Formellement inculpé de 34 charges de falsification de documents financiers, l’ancien président américain est accusé par le procureur de Manhattan d’avoir voulu dissimuler aux électeurs des affaires embarrassantes, notamment une liaison supposée avec l’ex-actrice porno Stormy Daniels. De retour chez lui mardi soir en Floride, il s’est montré particulièrement remonté devant ses partisans, qualifiant d’« insulte à la nation » son inculpation officielle. Notre correspondant aux Etats-Unis, Philippe Berry, décrypte pour vous les tenants et les aboutissants de ce dossier complexe mêlant justice fédérale et de l’Etat de New York, et sur lequel le procureur n’aura pas la mission facile.

Pour tenter de sortir de la crise sur la réforme des retraites, Elisabeth Borne ouvre ce mercredi les portes de Matignon aux syndicats. Dans un geste « d’apaisement », elle va les recevoir alors qu’ils réclament toujours de concert le « retrait » du texte. La Première ministre a promis qu’elle serait « à l’écoute de tous les sujets » que les syndicats voudraient aborder lors de cette rencontre qui débutera à 10 heures, en dépit de « points de désaccord », en particulier le recul de l’âge de départ. Si l’exécutif refuse de parler des 64 ans, « on partira », a par contre d’ores et déjà prévenu le leader de la CFDT, Laurent Berger.

Ce mercredi, Emmanuel Macron va de nouveau fouler le sol chinois, une première depuis 2019 du fait des restrictions sanitaires liées au Covid-19. Lors de cette visite d’Etat de trois jours, il va tenter de convaincre son homologue chinois de ne pas « basculer dans le camp de la guerre » en Ukraine. Le président, accompagné de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, aura notamment l’occasion de rappeler jeudi à Xi Jinping l’« impact majeur » de la guerre sur l’Union européenne, et donc sur les propres intérêts de la Chine, puisque Bruxelles est l’un des « principaux partenaires commerciaux » de Pékin.