Belgique

« Une parole qui a été trahie », « Le mauvais choix de faire des économies » : l’opposition sceptique après l’accord sur le budget fédéral

Cependant, dans l’opposition, de nombreux politiques ne sautent pas au plafond suite à l’accord trouvé. C’est par exemple le cas de Catherine Fonck (Les Engagés) qui n’est pas satisfaite des éléments indiqués par le Premier ministre De Croo. « Les interprétations divergent déjà en fonction des fuites organisées par tel ou tel parti… », a-t-elle déploré.

Accord budgétaire : « Il faut aller plus loin » selon De Croo

Un deuxième mécontentement est apparu pour Catherine Fonck est celui de l’économie faite dans le domaine de la Santé. « Il faut d’urgence mettre en place un plan d’attractivité pour le métier d’infirmier qui est aujourd’hui en grave pénurie. On aurait pu faire des avancées mais on a fait le mauvais choix de faire des économies maintenant au niveau de la Santé. »

Alors qu’on évoque 300 millions d’économie dans le social, le PTB est monté au créneau. Selon Raoul Hedebouw, cet accord est une véritable hypocrisie. « On peut vraiment parler d’une parole qui a été trahie, démarre le député fédéral avant de rappeler, l’accord sur les pensions minimales en 2020 qui devait se faire en quatre étapes et on supprime la quatrième étape. »

Dans d’autres partis de l’opposition, le scepticisme régnait également après la conclusion de cet accord. « On peut se demander si vous n’avez pas fait les choses à l’envers : il n’y à ce jour ni réforme fiscale, ni réforme des pensions terminée, ni réforme du marché du travail. Or ces trois réformes seront décisives en termes de recettes et de dépenses », a relevé François De Smet (DéFI).

Sander Loones (N-VA) a de son côté jugé que le niveau fédéral posait problème alors que les entités fédérées, et singulièrement la Flandre, faisaient le travail (d’assainissement).