Belgique

René Branders élu président de la FEB: ”La Belgique doit retrouver la tête du peloton européen”

Né à Koekelberg en 1963, cet ingénieur civil (ULB) a commencé sa carrière à la métallurgie de Hoboken. Il est aujourd’hui est à la tête de l’entreprise FIB Belgium (anciennement Le Four Industriel Belge), fondée en 1936 et basée à Tubize. L’entreprise construit des fours pour la production de fils métalliques. Au départ de cette PME familiale, René Branders a bâti sa carrière professionnelle dans un monde placé sous le signe de l’innovation et de l’internationalisation. Il a développé FIB et étendu sa présence dans plus de 60 pays. Cet entrepreneur dynamique est apprécié pour ses compétences relationnelles. Il sait créer du lien et occupe différents mandats depuis plusieurs années.

René Branders connaît bien la FEB ainsi que le monde des fédérations professionnelles. Il préside, jusqu’à la fin du mois de mai, la fédération de l’industrie technologique Agoria. Il est également membre du Comité stratégique de la FEB depuis 2019 et président de la Fédération des chambres de commerce belges depuis 2016. Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB, se félicite de sa désignation. “Fort de son parcours national et international d’une part et de son expérience du monde de la technologie et de l’innovation d’autre part, René Branders aidera notre organisation à anticiper les conséquences des évolutions qui menacent notre assise économique. En tant que principale organisation coupole des employeurs de notre pays, nous sommes fiers qu’il devienne notre président pour une période de trois ans. ”

Vision et accord

René Branders souhaite axer son mandat sur l’innovation, l’internationalisation et la concertation dans un contexte politique et social complexe, a-t-il expliqué, jeudi, lors d’un point de presse. Dans un contexte politique et socio-économique difficile, le Bruxellois n’a pas hésité à annoncer la couleur de sa présidence. Son objectif est clair : faire en sorte que la Belgique retrouve la tête du peloton européen en termes, notamment, de compétitivité. “La Belgique est un pays agile qui tire sa force de sa diversité et doit oser se réinventer. Notre devoir est de nous serrer les coudes face aux défis de demain et de faire de cette période de transitions un levier pour renforcer notre industrie et le marché de l’emploi”, souligne le nouveau président qui perçoit son mandat comme un “engagement citoyen”.

En tant que président de la FEB, il va aussi présider le Groupe des 10, l’organe de concertation national rassemblant syndicats et patronat. Celui qui se présente comme “un optimiste et fervent défenseur des interactions entre toutes les parties prenantes” appelle à l’union des forces. “Je souhaite impulser une dynamique de vision pour construire un avenir commun pour toutes et tous”, souligne le président frais émoulu.