Belgique

Le PTB craint une réduction des droits de l’opposition au Parlement wallon

Le Parlement wallon porte l’affaire de son nouveau mobilier devant la justice

Le PTB explique notamment qu’une des propositions, si elle devait être validée, donnerait le pouvoir au président du Parlement de refuser ou d’accepter seul le dépôt ou non de certaines questions. “Aujourd’hui, c’est la conférence des présidents, où tous les partis sont représentés, qui décide quelles sont les questions acceptées ou pas”, relève le député PTB qui voit dès lors dans cette nouvelle disposition “la possibilité pour la majorité d’empêcher les partis d’opposition de poser des questions qui dérangent”. Le parlementaire est d’autant plus inquiet que la majorité a déjà réussi à bloquer la tenue de certains débats. “Il est par exemple arrivé qu’on nous interdise purement et simplement d’aborder l’affaire Nethys lors d’une séance plénière, alors qu’elle était au centre de nouveaux rebondissements judiciaires et qu’on en parlait partout ailleurs. C’est Jean-Claude Marcourt (PS) – NdlR : lorsqu’il était président du Parlement wallon –, lui-même directement mouillé dans cette affaire, qui avait bloqué les questions du PTB sur le sujet.”

Une pièce à casser

Côté Les Engagés, l’autre parti d’opposition en Wallon, on se montre moins assertif, en précisant qu’il s’agit “d’une pièce à casser. Nous voulons, de notre côté plus de souplesse pour s’assurer que tous les sujets puissent être débattus et qu’ils ne soient pas refusés pour des motifs futiles”, explique le chef de groupe François Desquesnes.