”Hadja Lahbib ne démissionnera pas”, “cet incident est clos”, De Croo refuse de répondre aux questions : suivez notre direct

Suite à l’audition d’Hadja Lahbib ce mercredi devant la commission Affaires extérieures de la Chambre, à laquelle était présente De Croo, les députés N-VA de l’opposition ont déposé une motion demandant la démission de la ministre des Affaires étrangères mais aussi du Premier ministre. Leur ligne défense dans l’affaire de l’octroi de visas à des dignitaires iraniens n’a pas satisfait les députés, qui ont souligné l’incohérence de leurs discours. Toutefois, la motion n’a pas été votée aujourd’hui.

Après-midi de chahut ce jeudi la Chambre, le Premier ministre a du mal à s’exprimer.

Retrouvez notre direct vidéo ci-dessus.

15h30 : « L’incident n’est pas clos »

15h19 : “La crédibilité de la ministre est entachée sur la scène internationale”

Ahmed Laaouej (PS) pointe à nouveau les incohérences du discours de De Croo et de Lahbib. “Elle est passée d’une position morale à une position de real politique”.

”La crédibilité de la ministre est entachée sur la scène internationale, mais aussi la crédibilité du gouvernement entier – à travers elle”, s’inquiète-t-il. “Elle doit pouvoir nous dire comment elle compte résorber ce problème de confiance”, déclare-t-il au micro de LN24. Le socialiste veut réentendre Hadja Lahbib.

15h15 : “Un passage surréaliste”

”C’était un passage surréaliste, un théâtre filmé. Il n’y a que De Croo pour dire que l’incident est clos”, réagit François De Smet à la sortie de l’hémicycle. Pour le président de Défi, la ministre Lahbib et plus généralement le gouvernement a perdu sa crédibilité, en Belgique et à l’étranger.

15h03 : “Hadja Lahbib ne démissionnera pas”

”Hadja Lahbib ne démissionnera pas, elle n’a commis aucune faute”, réagit à la sortie de la Chambre le président du MR, Georges-Louis Bouchez. “Elle n’est pas à la base de la venue du maire de Téhéran, elle a respecté la procédure”.

15h : Les questions sur ce sujet sont maintenant terminées

14h59 : L’office des étrangers aurait émis des réticences

D’après les documents fournis par Hadja Lahbib ce jour, l’office des étrangers aurait émis des réserves quand à la venue du maire de Téhéran.

14h50 : “Vous pouvez inviter quelqu’un sans le légitimer”

”M. De Roover est d’un coup intéressé par l’image internationale de la Belgique. D’habitude vous ne faites que salir notre pays”, rétorque De Croo, avant de s’interrompre. “Vous n’écoutez pas ce que je dis”, dit-il face à l’agitation des députés.

”Vous pouvez inviter quelqu’un sans le légitimer”, poursuit-il.

14h46 : “Restaurez la crédibilité de notre pays à l’international”, scande le député N-VA Peter De Roover

14h42 : “Vous n’avez plus de majorité”

”Personne ne croit que l’incident est clos. Vous n’avez plus de majorité, tout le monde attend que vous posiez un geste fort”, répond dans la foulée François De Smet.

14h37 : “Cet incident est clos”, De Croo refuse de répondre aux questions

Suite aux questions des députés sur la confiance au gouvernement, Alexander De Croo prend la parole après un instant d’agitation. ” Si la Chambre est le lieu de la liberté d’expression, j’entends le vocabulaire du PTB et cette liberté d’expression n’est pas belle. La liberté d’expression importe mais il y a une façon de la dire”, tacle d’entrée le Premier ministre à l’adresse du PTB.

Je ne prétends pas que le sujet d’hier n’est pas important, mais n’y a-t-il pas d’autres sujets ?” demande le Premier ministre, qui refuse de répondre aux questions. “Cet incident est clos”, martèle De Croo. “Les priorités de ce gouvernement sont la protection de l’emploi, la croissance, la réforme des pensions, le nucléaire… Voilà les questions qui devraient être posées ici pour ce que pays avance”.

14h30 : “Qu’allez-vous faire Monsieur le Premier ministre pour rétablir la confiance en ce gouvernement ?”

François De Smet, le président de Défi commence par prendre la parole. Le rôle des ministres, c’est faire de la politique, c’est-à-dire de respecter la cohérence d’un pays dans sa ligne, souligne-t-il. “Qu’allez-vous faire Monsieur le Premier ministre pour rétablir la confiance en ce gouvernement ?”, interpelle-t-il.