Suisse

A Lucerne, les enfants ont leur mot à dire

Les enfants peuvent-ils faire de la politique? Il y a longtemps que cette question ne se pose plus à Lucerne, ville touristique suisse de renommée mondiale. Depuis 30 ans, le Parlement des enfants y offre un espace aux jeunes de 8 à 14 ans pour s’impliquer dans la vie politique. Nous avons assisté à une session.

Ce contenu a été publié le 21 mars 2023


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Céline a rejoint swissinfo.ch en 2018 en tant que journaliste vidéo pour le projet ‘Nouvo in English’, immédiatement après son diplôme à l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel. Originaire du Tessin, elle a filmé, écrit et interviewé des gens dans la Suisse entière depuis qu’elle a reçu sa première ‘carte de presse’ à l’âge de 11 ans lors d’un camp scolaire.

Études d’histoire et de sciences politiques à l’Université de Berne. A travaillé auparavant chez Reuters, au Bund, à la Berner Zeitung et à Radio Förderband. Fortement intéressé par l’exercice de la démocratie directe moderne en Suisse, sous toutes ses formes et à tous les niveaux, les citoyennes et les citoyens figurant toujours au centre de l’attention.

Lorena, Mattis et Enno sont membres du Parlement des enfants («Kipa»). Dans cette vidéo, ils nous parlent de cette activité peu ordinaire. Lorena et Mattis, respectivement âgés de 11 et 13 ans, coprésident le parlement et dirigent les sessions, qui ont lieu trois fois par an le mercredi après-midi.

A seulement 10 ans, Enno a quant à lui déjà des projets assez concrets en ce qui concerne son avenir politique.

En tout, le Parlement des enfants compte environ 90 membres, de 8 à 14 ans. Ces enfants ont des «compétences démocratiques»: ils savent parfaitement de quels instruments ils disposent (le plus puissant est le postulat) et comment les utiliser pour participer à la politique de la ville – car ils ont le pouvoir de le faire, au même titre que les adultes membres du parlement de la Ville.

Tout cela n’est donc pas un exercice alibi, comme vous pouvez le lire dans l’article ci-dessous:

Traduit de l’allemand par Pauline Turuban