« Sa mère ne l’a pas enfanté celui qui veut être « Chikour » sur moi », grave dérapage de Medouar
Invité de la radio algérienne, le président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, a signé un grave dérapage. En effet, le président de la LFP s’est exprimé sur les multiples polémiques qui ont animé la scène footballistique locale en Algérie.
Ainsi, Medouar a dit, « Je vous le jure pour la énième fois, celui qui veut être « chikour » sur moi, sa mère ne lui a pas encore donné naissance », a-t-il déclaré au micro de la radio nationale.
Arrêts à répétition, accusations par médias interposés et une sanction lourde, telle est l’actualité du football local algérien.
Or, le président de la Ligue Professionnelle, Abdelkarim Medouar, s’est défendu en affirmant, « Je ne suis pas responsable des arrêts que le championnat a connus. On s’est aligné sur le programme des compétitions continentales que les différentes sélections algériennes ont animé. Je ne regrette rien, car ce n’est pas moi qui ai voulu ses interruptions, c’est la volonté du bureau fédéral », ajoute-t-il.
Une volonté de démettre Medouar de ses fonctions ?
Le président de la LFP, Abdelkarim Medouar, est revenu sur la rencontre qui a eu lieu entre les présidents des clubs professionnels et le président de la FAF.
Ainsi, Medouar a dit, « C’est une bonne initiative. Je ne suis pas contre cela. Certains présidents de clubs ont défendu leurs intérêts. Il y a eu la proposition d’annuler la relégation cette saison, certains veulent une place dans le podium… » a-t-il indiqué.
Dans le même registre, Medouar a ajouté, « Je ne fais qu’appliquer les règlements de la CAF et de la FIFA. Il n’y a pas de “Chikour” sur moi », affirme le président de la LFP.
Suite à la réunion des présidents des clubs avec le président de la FAF, Djahid Zefizef, de rumeur quant à une éventuelle destitution de Medouar s’est répandue.
Une rumeur que Medouar confirme, « Depuis la décision de sanctionner le président de la JS Saoura, les manigances ont commencé. Certains agissent pour nuire à ma personne. C’est une machination », explique-t-il.
