Maroc

Les Finances et la Cour des comptes débattent de la bonne gouvernance

Ce colloque vise à échanger des expériences et des idées sur les questions et défis émergents liés à la contribution des organes de contrôle des comptes dans la promotion de la transparence, de l’intégrité et de la bonne gouvernance dans le secteur public.

Le colloque international vient dans le cadre d’une série d’événements organisés par le Royaume du Maroc à l’occasion de l’accueil des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international prévues en octobre 2023 à Marrakech.

L’événement a été marqué par la participation de Zineb El Adaoui, première présidente de la Cour suprême des comptes, ainsi que de Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l’économie et des finances chargé du budget, et de Ghita Mezzour, ministre déléguée auprès du chef de gouvernement chargée de la transition numérique et de la réforme de l’administration. le ministre Bruno Dantas, président de la Cour fédérale des comptes du Brésil, ainsi que Farid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, et Jesko Hentschel, directeur pays de la Banque mondiale au Maroc, ont pris part à l’événement. Des responsables de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, ainsi que des experts et acteurs nationaux et internationaux dans le domaine de la gouvernance et de l’intégrité y ont également participé.

Selon les organisateurs, ce colloque vise à échanger des expériences et des idées sur les questions et défis émergents liés à la contribution des organes de contrôle des comptes dans la promotion de la transparence, de l’intégrité et de la bonne gouvernance dans le secteur public. En effet, les institutions de contrôle des comptes restant parmi les acteurs qui jouent un rôle actif dans le domaine de la transparence, de l’intégrité et de la bonne gouvernance dans le secteur public.
Lors de cette conférence, les échanges ont porté principalement sur trois thèmes, notamment les partenariats institutionnels pour améliorer la transparence et l’intégrité publique ; les stratégies de surveillance des institutions supérieures de contrôle au service du renforcement de la transparence et de l’intégrité publique; et la transformation numérique comme moyen d’améliorer la transparence, l’intégrité publique et la bonne gouvernance

L’organisation de cette réunion au Maroc témoigne de la confiance et de la crédibilité dont jouit le pays dans le domaine du contrôle des finances publiques, y compris les aspects liés aux mécanismes d’activation du principe de reddition des comptes. L’événement reflète, en outre, l’intérêt accordé par le Maroc au renforcement et à la protection des principes et valeurs de bonne gouvernance et de transparence.