Maroc

100.000 enfants affectés par le séisme au Maroc

Les Nations Unies estiment que plus de 300.000 personnes ont été touchées à Marrakech et dansles montagnes du Haut Atlas.

Environ 100.000 enfants ont été touchés par le puissant tremblement de terre qui a frappé le Maroc dans la nuit du vendredi 8 septembre, selon les premiers rapports de l’Unicef. Cela dit, l’agence onusienne ne connaît toujours pas le nombre exact d’enfants tués et blessés. Le tremblement de terre s’est produit juste après 23 heures, à une heure où la plupart des enfants et des familles étaient endormis à la maison.

Les Nations Unies estiment que plus de 300.000 personnes ont été touchées à Marrakech et dans les montagnes du Haut Atlas. «Environ 300.000 personnes sont sans maison et dorment dans la rue, sous des couvertures, dont 100.000 enfants», a indiqué, lundi, la présidente de l’Unicef, Adeline Hazan sur France info. Par ailleurs, l’Unicef signale que des milliers de maisons ont été détruites, déplaçant les familles et les exposant aux éléments à un moment de l’année où les températures chutent pendant la nuit. «Des écoles, des hôpitaux et d’autres installations médicales et éducatives ont été endommagés ou détruits par le tremblement de terre, ce qui a un impact supplémentaire sur les enfants», déplore l’agence onusienne. Signalons que l’Unicef a déjà mobilisé du personnel humanitaire pour soutenir la réponse immédiate sur le terrain, qui est menée par le Maroc. En étroite coordination avec les autorités et les partenaires de l’ONU, l’Unicef est prête à soutenir davantage l’intervention humanitaire, si nécessaire, afin d’apporter aux enfants et aux familles touchés des fournitures et des services essentiels. Ce n’est pas la première fois que le Maroc est frappé par des tremblements de terre. En 2004, un séisme de magnitude 6,3 avait secoué la province d’Al Hoceima, à 400 km au nord-est de Rabat, faisant 628 morts. Et en 1960, un séisme de magnitude 5,7 avait ravagé Agadir, causant la mort de 12.000 personnes. L’Unicef fait remarquer que comme pour tous les tremblements de terre importants, des répliques sont susceptibles de se produire dans les jours et les semaines à venir, exposant les enfants et les familles à des risques supplémentaires.

L’agence onusienne rappelle que les catastrophes n’épargnent personne. Mais elles touchent le plus durement ceux qui sont le moins à même d’y faire face : les enfants, notamment les plus vulnérables, vivant dans les lieux les plus pauvres et les plus reculés, et subissant les privations les plus grandes. Conflits, catastrophes naturelles (séismes, typhons, tsunami, inondations…) ou encore épidémies: dans toutes ces situations de crise, l’Unicef est présente avant, pendant et après les situations d’urgence.