Maroc

Energies renouvelables : L’Italie veut se brancher à la destination Maroc

Les projets marocains en matière d’énergie renouvelable attirent de nouveaux candidats internationaux. C’est le cas pour l’Italie qui manifeste un grand intérêt pour la destnation marocaine en marge du Sommet Italie-Afrique. Les détails.

L’Italie très attirée par les projets marocains dans le domaine de l’énergie renouvelable. Elle manifeste un grand intérêt pour adhérer aux projets mis en œuvre par le Maroc dans le domaine du développement des énergies renouvelables, a souligné, lundi à Rome, le chef de gouvernement Aziz Akhannouch. Dans une déclaration à la presse, en marge de sa participation au Sommet «Italie-Afrique : Un pont pour une croissance commune», qui s’est tenu les 28 et 29 janvier dans la capitale italienne, M. Akhannouch a relevé que l’intérêt italien pour les projets marocains de développement des énergies renouvelables s’exprime clairement à travers toutes les rencontres et interventions ayant marqué ce Sommet. Selon le chef de gouvernement, cet intérêt se traduit notamment par l’intention de l’Italie de créer un centre de formation dans ce domaine prometteur au Maroc. M. Akhannouch a fait savoir que sa participation à ce sommet a été l’occasion d’évoquer les grands progrès accomplis par le Royaume depuis 2009, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de développement des énergies durables, dans l’objectif d’atteindre 52% de l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030. Ce sommet a également permis, a ajouté le chef de gouvernement, de faire la lumière sur le projet marocain de production d’hydrogène vert et le projet de gazoduc Nigeria-Maroc qui connectera 11 pays africains dans la perspective d’achever la connexion avec l’Europe. Et de conclure que le Maroc se trouve, aujourd’hui, au cœur du projet présenté par l’Italie consistant à soutenir et à coopérer avec les pays africains, à travers un partenariat sur le même pied d’égalité.

Vision royale
Grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc est devenu, durant les dernières années, un leader dans le domaine des énergies renouvelables sur les plans régional et continental, a souligné, lundi à Rome, le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

Intervenant lors d’un panel sur le thème «Énergie, sécurité et mobilité», organisé dans le cadre du Sommet «Italie-Afrique : Un pont pour une croissance commune», M. Akhannouch a relevé que le Royaume fait figure de leader régional et africain en matière d’énergies renouvelables depuis 15 ans, un leadership qui s’est renforcé à travers l’engagement en faveur du développement de l’hydrogène vert et la mise en œuvre de l’initiative du gazoduc Nigeria-Maroc, qui contribuera à la sécurité énergétique de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi de l’Union européenne. Il a, dans ce sens, rappelé que grâce à la vision de SM le Roi, le Maroc a lancé dès 2009 sa première stratégie de développement des énergies renouvelables, qui a conduit à la mise en service du premier complexe solaire à Ouarzazate. «Nous sommes aujourd’hui à une production de 560 kw/h et nous avons aussi trois grands projets solaires, qui devraient être mis en service au plus tard début 2027 dans la région de Midelt», a indiqué M. Akhannouch.
Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui plus de 40% du mix énergétique et le Maroc ambitionne d’atteindre une part de 52% à l’horizon de 2030, a-t-il relevé. De même, le Royaume entend capitaliser sur ses ressources naturelles, son positionnement géographique stratégique et son capital humain pour développer le secteur de l’hydrogène vert, estimant que «le Maroc est favorablement positionné sur la carte mondiale de l’hydrogène».
Le chef de gouvernement a également indiqué que le Maroc agit pour décarboner le monde de demain et contribuer à la sécurité énergétique de l’Afrique, mettant l’accent, à cet égard, sur le projet du gazoduc Maroc-Nigeria qui constitue «un modèle d’intégration régionale basé sur une vision commune». Ce projet d’envergure doit permettre d’accélérer l’électrification de certains pays et de promouvoir le développement agricole et industriel de la région, à travers l’accès à une énergie compétitive et, partant, d’améliorer les conditions de vie des populations, a dit M. Akhannouch. Par ailleurs, il a estimé que «la nécessité de construire des alliances solides entre partenaires fiables est plus pressante aujourd’hui» dans le contexte actuel marqué par la succession des crises, se disant convaincu que l’Italie peut contribuer au développement des pays du continent africain, notamment à travers la coopération dans des domaines comme les infrastructures, la formation, l’énergie, la sécurité, l’éducation, la santé et l’immigration.