L’Etat de droit, l’Ukraine et l’OTAN : le dîner à trois services de Macron et Orban à l’Elysée
Viktor Orban navigue à contre-courant de ses partenaires européens sur le dossier ukrainien depuis l’invasion russe de l’Ukraine il y a un an. Il fustige la « guerre indirecte » menée par l’Europe contre la Russie et a encore lancé fin février un nouvel appel à un cessez-le-feu.
Au-delà, le dirigeant nationaliste s’est plusieurs fois frotté à l’Union européenne au sujet du respect fluctuant de l’Etat de droit en Hongrie, qu’Emmanuel Macron, bien plus europhile, entendait à nouveau soulever lundi soir.
Le dîner élyséen, plus d’un an après leur dernière rencontre bilatérale de décembre 2021 à Budapest, « a été l’occasion de réaffirmer la nécessité de l’unité des pays européens dans leur soutien à l’Ukraine face à l’agression russe, notamment via l’application stricte des sanctions contre la Russie », a fait savoir l’entourage du président français.
Il a également « permis d’aborder la question de la ratification de l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, ainsi que de réformes d’intérêt commun, qui devraient intervenir dans les prochaines semaines au Parlement hongrois », selon l’Elysée.
Sur les 30 membres de l’Alliance atlantique, seules la Turquie et la Hongrie doivent encore ratifier ces deux nouvelles candidatures déposées en pleine guerre en Ukraine.