France

Transition énergétique : Pourquoi les éoliennes sèment-elles autant la discorde ?

« L’éolien, c’est moche et ça gâche le paysage », entend-on souvent. Saint-Dié-des-Vosges (Vosges), Combourg (Ille-et-Vilaine), Saint-Igny-de-Vers et Saint-Bonnet-des-Bruyères (Auvergne-Rhône-Alpes)… On ne compte plus le nombre de communes en litige avec des associations et collectifs d’habitants en raison de projets d’implantation d’éoliennes sur leurs terres. Des dissensions qui peuvent parfois même aller jusqu’à la saisine du Conseil d’Etat. En cause : une volonté, de la part de ses opposants, de préserver des terres encore vierges de toute artificialisation – de plus en plus rares en France – d’une machinerie jugée inesthétique et bruyante.

Faire face à la crise énergétique et climatique

Pourtant, l’éolien fait partie des énergies les moins émettrices de gaz à effet de serre. Avec une empreinte carbone de 14 g équivalent CO2, il présente l’avantage d’être « climat friendly », tout comme le photovoltaïque et le plus controversé nucléaire. Le 10 mars, une nouvelle loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables a d’ailleurs été promulguée en France. Son but ? Renforcer la capacité du pays à faire face à la crise énergétique et climatique en développant, notamment, l’éolien. Car la France est en retard. En 2020, elle était le seul pays à ne pas avoir atteint l’objectif fixé par l’Union européenne de 23 % de part de renouvelables dans son mix énergétique. Un chiffre qui n’atteint, pour l’heure que 20 %.

Comme toutes les énergies utilisées aujourd’hui pour produire de l’électricité, l’éolien a donc ses avantages et ses inconvénients. Ses détracteurs et ses supporteurs aussi. 20 Minutes fait le point en vidéo.