France

« L’Eurovision m’a permis de savoir quel artiste j’avais envie d’être », confie Gjon’s Tears, qui sort « The Game »

Une chanson cosignée par Zazie (Un coeur qui cogne), son tube de l’Eurovision 2021 aux 55 millions de streams (Tout l’univers), une ritournelle pop que n’aurait pas reniée Michel Berger (Pure), une ballade mélancolique anglophone (Midnight in Paris)… Les treize titres qui composent le premier album de Gjon’s Tears, The Game, sorti ce vendredi, trouvent leur cohérence dans leur diversité et leur singularité. « Je voulais que ce disque soit comme une playlist », avance l’artiste à 20 Minutes.

« Avec Tout l’univers, les gens ont découvert une facette de moi tendre et épique. J’avais aussi envie de montrer les autres facettes qui me constituent, poursuit-il. On retrouve la dualité entre la vie et la mort, entre la nostalgie et la mélancolie. J’ai envie d’être un feu d’artifice d’émotions et d’émouvoir les gens avec ces différentes thématiques et tonalités. »

« Une expérience qui m’a fait grandir musicalement »

Le 13 mai, Gjon’s Tears sera sur la scène du Café de la danse (Paris 11e). Le même soir, à Liverpool (Royaume-Uni), se déroulera la finale de l’Eurovision. Ce concours dont il a fini troisième, pour la Suisse, il y a deux ans. Un moment fort qu’il raconte à 20 Minutes dans la vidéo ci-dessus.

« Cela m’a permis de savoir ce que je voulais faire, quel artiste j’avais envie d’être, explique-t-il. C’est une expérience qui m’a fait grandir musicalement, artistiquement. » Et qui a permis à The Game d’être l’album qu’il est.