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C’est l’heure du BIM : Trump accusé de viol, le respect des droits scruté à Mayotte et l’horreur au Kenya

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

E. Jean Carroll a voulu mercredi être très claire avec la cour : « Je suis ici parce que Donald Trump m’a violée. » L’ancienne chroniqueuse américaine du magazine Elle a livré de lourdes accusations contre l’ex-président des Etats-Unis, qui les réfute, lors d’un procès civil à New York où elle demande réparation.

Au deuxième jour de ce procès devant le tribunal fédéral de Manhattan, elle s’est exprimée d’une voix posée et grave, devant les neuf citoyens tirés au sort pour déterminer si Donald Trump l’a ou non agressée au milieu des années 1990, dans une cabine d’essayage du grand magasin de luxe new-yorkais Bergdorf Goodman.

La Défenseure des droits a les yeux rivés sur Mayotte. Claire Hédon s’est en effet dite mercredi soir « particulièrement attentive au respect inconditionnel » des droits fondamentaux dans le cadre de l’opération sécuritaire Wuambushu. Elle a en outre annoncé l’envoi d’une délégation de juristes sur l’île afin d’« opérer des vérifications, dresser des constats et mener des instructions le cas échéant ».

Reconnaissant « une situation particulièrement tendue et complexe », elle a rappelé que « la nécessité de garantir l’ordre public et la sécurité ne peut, en aucun cas, autoriser des atteintes aux droits et libertés fondamentales des personnes ».

Le Kenya plonge un peu plus chaque jour dans l’horreur à mesure que les enquêteurs découvrent des victimes, en majorité des enfants, dans la forêt de Shakahola. Huit nouveaux corps ont été exhumés mercredi, portant à 98 le nombre de morts au sein d’une secte qui prônait un jeûne extrême pour « rencontrer Jésus ».

Paul Mackenzie Nthenge, le « pasteur » autoproclamé de l’Eglise Internationale de la Bonne Nouvelle (Good News International Church), est en prison après s’être rendu à la police le 14 avril. En attendant de le voir comparaître devant un tribunal le 2 mai, les fouilles pour retrouver d’autres victimes vont se poursuivre ce jeudi.