Belgique

Voici le casting du MR pour remplacer Valérie Glatigny au sein du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Les spéculations à l’égard de sa succession au sein du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) agitent déjà les esprits chez les libéraux. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, aurait déjà fait son choix mais reste très discret à ce sujet. Cette décision aurait été prise en concertation avec Pierre-Yves Jeholet, ministre-Président du gouvernement de la FWB, et Sophie Wilmès.

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Plusieurs personnalités sont citées comme figurant dans le casting MR. De qui parle-t-on en coulisses ?

Valentine Delwart, discrète mais solide

De l’avis général au sein du MR, il faudrait désigner une femme bruxelloise, en toute logique. Valérie Glatigny devait jouer un rôle important en vue de la future campagne électorale à Bruxelles. Elle était citée pour figurer en bonne place sur la liste régionale. Malgré sa démission, elle compte participer aux élections du 9 juin 2024. Mais, en attendant, “il faut une Bruxelloise pour la remplacer, glisse un MR de la capitale. C’est une question d’équilibre au sein du parti !

Si cette option devait en effet être suivie par Georges-Louis Bouchez, le nom de Valentine Delwart se détache. Échevine à Uccle, secrétaire générale du MR, femme de confiance de Charles Michel depuis de nombreuses années, elle a souvent été citée comme ministrable sans jamais passer en pleine lumière.

Lorsqu’il avait fallu trouver un successeur à Charles Michel à la présidence du MR, après sa désignation comme président du Conseil européen, Valentine Delwart avait envisagé de lancer sa candidature dans le cadre des élections internes. Elle avait finalement renoncé à s’engager dans cette bataille. “C’est un profil de grande qualité”, confie toutefois un observateur libéral. “Je mets un jeton sur son nom”, parie un député MR.

Toujours dans l’idée de propulser une jeune pousse bruxelloise, David Leisterh pourrait également monter au gouvernement Jeholet. Président de la régionale bruxelloise du MR, chef de groupe au parlement bruxellois, il est également très proche du président Georges-Louis Bouchez. Sa nomination donnerait un coup de pouce au MR de la capitale qui est engagé dans une lutte à mort avec les autres partis pour obtenir le leadership électoral en 2024 dans la Région bruxelloise.

Le choix ingénieux : Frédérique Ries

Encore une possibilité bruxelloise : Frédérique Ries. Actuellement députée européenne, elle pourrait achever le mandat de Valérie Glatigny. Une Bruxelloise en remplacerait une autre. Et inversement. Selon une source libérale, ce choix permettrait à la ministre démissionnaire de devenir députée européenne en remlacement de…. Frédérique Ries. Valérie Glatigny était en effet première suppléante sur la liste européenne du MR aux élections de 2019.

Diana Nikolic, la cheffe de groupe à la FWB

Autre nom qui tient le haut du pavé : Diana Nikolic, l’actuelle cheffe de groupe au parlement de la FWB. Cette Liégeoise est en pleine ascension au sein du parti et était déjà citée comme l’un des choix possibles en vue de former les futurs gouvernements après les élections de 2024 (pour peu que le MR soit toujours au pouvoir, naturellement…).

Si elle devait prendre le portefeuille de l’Enseignement supérieur, cela donnerait de la visibilité à une personnalité politique de la Cité ardente. Le MR liégeois n’est pas en grande forme actuellement alors que Christine Defraigne (actuellement Première échevine) a annoncé qu’elle arrêterait sa carrière politique en 2024. En outre, Diana Nikolic connaît bien les matières de la Fédération et pourrait être rapidement opérationnelle comme ministre. Un vrai atout qui plaide en sa faveur alors qu’il ne reste que quelques mois avant le scrutin du 9 juin…

Une candidate de la ruralité ?

Au rayon “surprise”, le nom d’Anne Laffut est évoqué. Députée wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle est également bourgmestre de Libin (Luxembourg). Outre le fait qu’elle connaît les matières de la FWB et qu’elle est une mandataire “de terrain” qui récolte de nombreuses voix de préférence, l’option “Anne Laffut” donnerait aussi de la visibilité à un MR plus rural.

Le lapin hors du chapeau…

Enfin, on ne peut jamais exclure dans ce genre d’exercices spéculatifs que les instances dirigeantes du parti sortent un lapin hors de leur chapeau en choisissant une personnalité issue de la société civile (un recteur ou une rectrice du supérieur ?).

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