Belgique

Bart De Wever: « Si les communistes participent à l’exercice du pouvoir, alors mes valises sont prêtes »

Selon M. De Wever, le président du VB, Tom Van Grieken, est en position de le faire, mais n’agit pas. « Qu’il continue à s’acoquiner avec Dries Van Langenhove, je ne le comprends vraiment pas. Cet homme déverse constamment de l’antisémitisme, une haine envers les femme et professe son amour pour Vladimir Poutine (le président russe, NDLR). Pourquoi continuer à le défendre? Et ce n’est pas le seul extrémiste hein! On ne peut pas gouverner avec de tels individus. C’est pourquoi j’estime qu’une voix pour le Vlaams Belang est une voix perdue », déclare encore M. De Wever. « Si les électeurs veulent ce Vlaams Belang au pouvoir, ok, mais cela sera sans moi ».

Le président de la N-VA n’est pas tendre non plus envers ses partenaires de coalition au gouvernement flamand, Open VLD et CD&V. « Ils sont montés à bord de la coalition fédérale Vivaldi, sans majorité en Flandre. Prenez l’Open VLD: comment pouvez-vous promettre des choses lors de votre congrès tout en en faisant l’inverse dans la pratique? ». Poursuivant à l’adresse du CD&V: « Y a-t-il un seul chrétien démocrate flamand qui peut me donner une bonne raison pour laquelle ils ont rejoint la Vivaldi? », lance encore le président de la N-VA.

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En début de mois, M. De Wever a assuré qu’après les élections de 2024, il souhaitait mettre rapidement sur pied un mini cabinet avec le PS, une proposition que les socialistes francophones ont rejetée. Mais le nationaliste flamand estime toujours que la N-VA peut réaliser son projet de confédéralisme avec le PS. « Cela ne leur plaira pas, mais ils y seront bien obligés par l’impossibilité de former un gouvernement ».

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