Algérie

Alger : elle abandonne son domicile et ses enfants, une quadragénaire risque la prison

Le procureur près le tribunal de Dar El Beida a requis ce  jeudi, une peine de prison ferme et d’une amende de 100.000 DA. Et ce, à l’encontre d’une femme au foyer âgée de quarante ans qui est accusée de négligence familiale. En effet, cette affaire a été ouverte suite à une plainte déposée par le mari de l’accusée. 

Selon ce que rapporte un média arabophone, les faits de l’affaire remontent à mai 2022, plus précisément durant le mois de ramadan. Ce mois-là, la femme a quitté le domicile conjugal, laissant derrière elle quatre enfants, le plus jeune ayant cinq ans. En effet, cela s’est produit suite à de nombreux conflits qui ont eu lieu entre le couple depuis 2014.

D’après la même source médiatique, la maman des quatre enfants voulait poursuivre ses études. Cependant, son mari a complètement refusé cette possibilité. De ce fait, la principale concernée a décidé de mettre fin à son mariage avec le père de ses enfants, en déposant une demande de divorce en juillet dernier. Cela avant de retirer sa demande, lors d’une audience de conciliation. 

La femme refuse de faire son retour à la maison 

Après avoir retiré sa demande de divorce, le juge a rendu un jugement ordonnant à la femme de retourner au domicile conjugal. Cependant, cette dernière reste jusqu’à présent absente, abandonnant ainsi ses enfants. La quadragénaire a indiqué que son mari l’avait poussée à quitter la maison. En effet, elle a affirmé qu’elle était, à plusieurs reprises, victime de maltraitance de la part de son mari. Notamment, la violence physique et verbale.

D’ailleurs, elle a fait état d’une répudiation verbale, le jour des faits. Chose que son époux l’a complètement nié, lui qui a essayé à de multiples reprises de se réconcilier avec sa femme. La victime a également fait part de la dépression par laquelle passe ses enfants qui sont affectés par l’absence de leur maman. De ce fait, une peine d’une année de prison ferme assortie d’une amende de 100.000 DA a été requise contre la mise en cause, comme mentionné plus haut.