À l’approche de l’Aïd al-Adha, plus de 1000 points de vente de bétail mis en place
Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a récemment annoncé la mise en place de 1 225 points de vente de bétail dans tout le pays en préparation de l’Aïd al-Adha. Cette initiative vise à encadrer le processus de vente des animaux sacrificiels et à garantir des conditions optimales pour des sacrifices sains.
Dans un communiqué officiel, le ministère a souligné l’importance de fournir aux éleveurs, aux fidèles et aux citoyens toutes les informations nécessaires pour faciliter l’achat de bétail pour l’Aïd al-Adha béni. Ces 1 225 points de vente sont répartis dans tous les wilayas du pays afin de rendre l’offre de bétail plus accessible aux citoyens.
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Le ministère du Commerce travaillera en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture et les chambres d’agriculture au niveau local pour coordonner efficacement le processus de vente. Les gouverneurs locaux superviseront également les activités pour assurer la conformité aux normes de qualité et de santé.
Cette initiative du gouvernement algérien vise à faciliter l’accès au bétail sacrificiel de qualité pendant la période de l’Aïd al-Adha. Elle témoigne de l’engagement des autorités à garantir des conditions optimales pour les pratiques religieuses tout en assurant la santé et le bien-être des citoyens.
coût élevé des moutons
Cette année, la célébration de l’Aïd Al-Adha en Algérie est marquée par une préoccupation majeure : le coût élevé du mouton à sacrifier. Selon des informations circulant sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, les prix ont atteint des niveaux records, créant ainsi une véritable préoccupation pour de nombreuses familles.
Les prix du mouton oscillent entre 6 et 8 millions de centimes pour un animal de bonne qualité. Le bélier le moins cher est désormais proposé entre 60 et 70 millions de centimes, soit environ 600 à 700 mille dinars. Ces montants considérables mettent à rude épreuve le budget des familles algériennes.
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Les éleveurs expliquent cette flambée des prix par l’augmentation du coût du foin, aliment principal des moutons. Une éventuelle baisse des prix des denrées alimentaires pourrait entraîner une baisse du prix des moutons. Cependant, les perspectives actuelles ne sont pas favorables et les prix ont presque doublé par rapport à l’année précédente.
