Algérie

33 films algériens et 14 pays participants aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa 2023

L’événement cinématographique le plus attendu de l’année, les Rencontres Cinématographiques de Bejaïa, est de retour pour sa 18e édition, qui se tiendra du 23 au 28 septembre sous le thème captivant « Le Cinéma et la Ville ». Cette manifestation, qui rassemble des cinéphiles du monde entier, promet une semaine de découvertes cinématographiques et d’échanges enrichissants.

Les organisateurs de l’événement ont annoncé que pas moins de 33 films algériens participeront à cette édition des Rencontres Cinématographiques de Bejaïa. Ces films rivaliseront avec des œuvres venues de 14 pays différents.

Parmi les 33 films algériens, on compte 5 longs-métrages romanciers, 18 court-métrages et 10 documentaires, soigneusement sélectionnés parmi les 387 films nominés. Une caractéristique remarquable de cette édition est que la plupart des films seront projetés pour la première fois en Algérie, en présence de leurs réalisateurs, offrant ainsi aux cinéphiles locaux une opportunité unique de découvrir de nouvelles œuvres.

Abdel Hakim Abdelfattah, directeur artistique de l’événement, a partagé cette nouvelle lors d’une conférence de presse tenue à la Cinémathèque d’Alger, en compagnie du directeur du festival, Ahcen Kraouche.

Quels sont les 14 pays qui seront présents ?

Le thème central de cette édition, « Le Cinéma et la Ville », promet de captiver le public avec une variété de perspectives créatives. Les films en compétition aborderont ce thème sous différents angles, explorant les interactions entre le cinéma et la vie urbaine. De la Palestine à la Guinée, du Brésil à l’Allemagne, de l’Italie à la Suède, de l’Égypte au Liban, en passant par la France, la Belgique, la Tunisie et le Canada, cette édition offrira une palette de cultures et de visions artistiques. En outre, certains films traiteront d’autres sujets tels que la mer, la musique et le patrimoine, élargissant ainsi la portée des discussions cinématographiques.

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L’édition 2023 des Rencontres Cinématographiques de Bejaïa mettra également en lumière une sélection exceptionnelle de court-métrages. Parmi les films choisis figurent « Fal Nadkhol » de Nasser Ben Salah, « Tassaloul » de la réalisatrice Imane Salah, « Wahad, zouj, tlata » de Idir Hanifi, « Dibossoli » de Youcef Mansour, « Taftafa wa el maknin » de Amir Ben Saïfi, « Nia » de Imèn Ayadi, « El raï rayi » de Walid Chikh, et « Achkal » du réalisateur tunisien Youcef Chebbi. Ces courts-métrages promettent de captiver le public avec leur créativité et leur originalité.

En plus de la compétition de court-métrages, l’événement projettera plusieurs longs métrages passionnants. Parmi eux, on trouve « La Dernière Reine » réalisé par Damien Ounouri et Adila Bendimrad, « Le Chant de la Sirène » d’Arezki Larbi, et « Bir’em » de Camille Clavel. De plus, le festival proposera une sélection de films documentaires, dont « Le Gardien des Mondes » de Leila Chaibi et « Miao » de Allia Louiza Belamri.

Ateliers et formations lors de cette 18ème édition

Au-delà des projections de films, les Rencontres Cinématographiques de Bejaïa offriront une plateforme pour un dialogue stimulant sur le thème « La Ville et le Cinéma ». Cette rencontre rassemblera des réalisateurs, producteurs et critiques de cinéma, permettant ainsi des échanges enrichissants et des réflexions approfondies sur le rôle du cinéma dans la représentation et la compréhension de la ville.

Pour les cinéastes en herbe et les passionnés de cinéma, l’événement proposera plusieurs ateliers, dont un atelier de formation dirigé par le réalisateur Karim Ainouz. De plus, des ateliers portant sur l’écriture de scénarios, la réalisation et le casting seront également au programme, offrant ainsi une opportunité précieuse d’apprentissage et d’échange d’expériences.

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Ahcéne Kraouche, directeur des Rencontres Cinématographiques de Bejaïa et président de l’association « Project’heurts », a souligné l’importance du soutien logistique et financier pour la réussite de cette édition. Après une pause de 3 ans, l’événement est de retour grâce au soutien du ministère de la culture et de ses institutions, ainsi que de collaborateurs économiques locaux privés. Le budget consacré à la gestion de cette manifestation cinématographique est estimé à environ 8 millions de dinars algériens.