AlgérieSport

Choix d’Algérie pour les binationaux : « C’est la continuité de ma philosophie », Cavalli

Le sélectionneur national du Niger, Jean-Michel Cavalli, parle du match face à l’Algérie. Il affirme que sa bande est venue pour réaliser une bonne opération. Il évoque également le choix de certains binationaux d’opter pour les Verts.

C’est cet après-midi que la délégation de la sélection du Niger a débarqué à Alger pour disputer le match de la troisième journée des éliminatoires pour la CAN-2023 face à l’Algérie, prévu jeudi au stade Nelson Mandela à 22h. Le sélectionneur national nigérien, Jean-Michel Cavalli, s’est exprimé aux médias algériens à l’aéroport d’Alger. Il affirme que son équipe est venue pour réaliser une bonne opération.

« C’est toujours avec de grandes émotions que je viens en Algérie. C’était un peu compliqué de préparer le match avec l’arrivée tardive de certains joueurs. Le match s’annonce difficile. On garde un très mauvais souvenir de notre dernier match ici. Mais on tentera de créer l’exploit. On est venus pour faire un grand match afin de prendre une sérieuse option pour la course pour la qualification pour la CAN-2023 ». Dira-t-il, d’emblée.

Choix d’Algérie pour les binationaux : qu’en pense Cavalli ?

Il n’est secret pour personne. La fédération algérienne de football a réalisé un grand coup en ce début d’année 2023. En effet, elle a convaincu certaines pépites franco-algériennes d’opter pour les Verts. Il s’agit de Jaouan Hadjam, Rayane Ait-Nouri, Farès Chaibi, Houssem Aouar et Baderedine Bouanani. Pour Jean-Michel Cavalli se dit content pour l’Algérie. Il n’a pas hésité de dire que c’est la continuité de sa philosophie qu’il a débuté en 2007 lorsqu’il était sélectionneur des Verts.

« C’a été toujours ma philosophie depuis le début de ma carrière de sélectionneur national. C’est ce que je suis toujours en train de le faire au Niger, en effet. Moi, je crois beaucoup à la jeunesse mais aussi aux joueurs expérimentés ». Dira-t-il.

Et d’ajouter : « Je me souviens qu’à mon arrivée à la tête de la sélection des Verts en 2005, je n’avais pas trop de choix concernant les joueurs évoluant à l’étranger à l’époque…Lorsqu’on avait décidé d’affronter l’Argentine en amical en 2007, j’avais dis aux joueurs que si on passe le cap, alors c’est à partir de là que l’Algérie va prendre une autre dimension. Je suis fier d’être le premier maillon de cette continuité. Je suis aussi fier de ce que l’Algérie a fait ».