Arbitre agressé à Jijel : la FAF appelle à l’application strict de la règlementation
La fédération algérienne de football a réagi à propos de l’arbitre qui a été lâchement agressé à Jijel. Elle appelle à l’application stricte de la réglementation et à la prise de mesures exemplaires contre les auteurs.
Un arbitre algérien a été lâchement agressé (vidéo) lors d’un match de la division honneur à Jijel, ayant opposé le CA Tassoust à l’USM Jijel. La raison ? C’est tout simplement pour avoir accordé un pénalty à la 83ᵉ minute pour l’équipe visiteuse, le CAT. La vidéo a enflammé la toile sur les réseaux sociaux. Les internautes ont condamné ce comportement irresponsable et appelé la fédération algérienne de football d’intervenir.
Comme il fallait s’y attendre, la première instance du football algérien a réagi. En effet, elle appelle à l’application stricte de la réglementation et à la prise de mesures exemplaires contre les auteurs.
L’appel de la FAF à toutes les Ligues du pays
Dans un communiqué publié sur son site officiel, la FAF « Constate avec beaucoup de regret que les arbitres continuent de faire l’objet d’agressions violentes et inacceptables, notamment au niveau des championnats du football amateur ». Elle appelle toutes les Ligues « à l’effet d’appliquer avec rigueur et sans ménagement la réglementation, et plus particulièrement l’article 114 du Règlement du championnat du football amateur ».
« La Fédération insiste à ce que les sanctions prononcées contre les auteurs de violences contre les arbitres et les officiels soient exécutoires et des plus strictes possibles ; et interdit aux commissions de discipline de prononcer des sanctions non exécutoires. Aussi, et en cas de toute agression sur un officiel, les arbitres sont dans l’obligation d’arrêter immédiatement la partie, nonobstant les sanctions encourues ». Ajoute le communiqué.
Par ailleurs, la FAF instruit les arbitres à l’effet « de porter plainte auprès des services sécuritaires et de la justice, auquel cas, ils risquent la radiation du corps arbitral s’il y a retrait de toute plainte pour une quelconque raison. Les ligues doivent, pour leur part, se porter partie civile avec les arbitres concernés par ces affaires d’agression ».
Enfin, la première instance du football algérien affirme qu’elle ne sera en aucun cas « clémente avec les auteurs. Elle n’hésitera pas à procéder à la fermeture des stades où les agressions viennent à se répéter ».
