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« Comme Trump », « Faut consulter vite », « Un tel aveuglement »: les critiques s’enchaînent après cette phrase d’Elisabeth Borne

Dans les rues du pays, la colère explose mais le gouvernement et le président français ne bronchent pas. Ils gardent leur ligne. Dans un discours au congrès du parti Horizon, Elisabeth Borne a encore souligné qu’elle était à l’écoute du peuple français. “Aujourd’hui, certains voudraient nous réduire au 49.3, qui serait devenu tout à coup une arme antidémocratique […] mais nous avons fait ce que les Français attendaient de nous”, a déclaré la Première ministre.

Une déclaration qui a provoqué un tollé. Optimisme ou déni ? Les élus opposés à cette réforme n’ont pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux.

”Un tel aveuglement au sommet de l’État est délétère”, a épinglé Cyrielle Chatelain, présidente du groupe des écologistes à l’Assemblée nationale.

”Comme Donald Trump, Élisabeth Borne est rentrée dans l’ère de la post-vérité”, abonde l’insoumis Aurélien Saintoul. Ce dernier ajoute qu’il s’agit d’un “mensonge qui détruit toute possibilité de débat d’idées et sape la démocratie elle-même”.

Le patron des socialistes français s’inquiète également des propos de la cheffe de l’exécutif. « À ce niveau de déni, il faut consulter vite », lance le Premier secrétaire du Parti socialiste. « Cela relève d’une sérieuse pathologie. Et les Français sont prêts à prescrire l’arrêt de travail et la mise à la retraite immédiate. »

Elisabeth Borne ne compte pas retirer sa réforme.” Je ne renoncerai pas à convaincre. Je ne renoncerai pas à bâtir des compromis. Je ne renoncerai pas à agir. Je suis là pour trouver des accords et mener les transformations nécessaires pour notre pays et pour les Français”, a-t-elle assuré.

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