France

Yannick Alléno sur la mort de son fils : « On est face à un monde que je ne souhaite à personne »

Le 8 mai 2022, Yannick Alléno perdait brutalement son fils âgé de 24 ans. À l’arrêt, à un feu rouge en scooter ce soir-là, Antoine Alléno a été tragiquement percuté par un conducteur sous l’emprise de stupéfiants, au volant d’une voiture déclarée volée. Le jeune homme n’y survivra pas.

Le regard planté dans ses souvenirs, Yannick Alléno se remémore du drame. Présent sur les lieux de l’accident, il décrit une scène similaire à celle d’un attentat. « On était dans une stupeur exceptionnelle. » raconte le chef étoilé. Après le choc arrive très vite le parcours de la mort, « Un monde de chaos » où l’accompagnement manque cruellement à l’appel. « L’individualisme de la mort n’est pas pris en charge par la société. Quand un attentat arrive, les avocats sont payés par l’État, l’accompagnement psychologique est là », confie Yannick Alléno.

Face à cette solitude, lui et ses proches décident de créer au lendemain du drame l’association « Antoine Alléno » pour apporter un soutien moral, financier et administratif aux victimes de moins de 25 ans et aux familles endeuillées.

Un combat pour créer un « homicide routier »

Chaque année, environ 700 personnes sont tuées sur les routes en France par des conducteurs, sous l’emprise de la drogue. Pour empêcher ces drames, l’association « Antoine Alléno » se bat pour l’instauration d’un homicide routier. « Cela permettra d’aider les gens à prendre conscience qu’une voiture peut devenir une arme. Il peut y avoir des conséquences dramatiques quand c’est mal utilisé », explique Yannick Alléno.

La suite de son témoignage est à retrouver dans la vidéo placée en tête de cet article.