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« Sakra, la légende des demi-dieux » : Acteur et réalisateur, Donnie Yen ne fait pas les choses à moitié

On avait quitté Donnie Yen face à Keanu Reeves dans John Wick 4. Le revoici en acteur et réalisateur de Sakra, la légende des demi-dieux. A près de 60 ans, la star du cinéma d’action est toujours aussi impressionnante quand il s’agit d’en découdre avec des guerriers armés jusqu’aux dents. C’est dans la Chine du Xe siècle qu’il se met en scène en héros intrépide, victime de calomnies qui pourraient lui coûter la vie au cours d’une guerre fratricide.

Après avoir redonné vie à plusieurs reprises au maître du kung-fu Ip Man qui fut le mentor de Bruce Lee, l’acteur s’attaque à un grand nom des légendes chinoises, Qiao Feng, demi-dieu dont les hauts faits sont idéaux pour mettre en avant sa science des combats et des mises en scène spectaculaires défiant les lois de la gravité. Il revient avec talent au wu xia pian, film de sabre tellement jubilatoire qu’il donne envie de crier « encore » à chaque affrontement.

De la magie sur grand écran

« J’ai identifié certains éléments qui peuvent sembler modernes tout en conservant l’histoire et la tradition du genre », précise Donnie Yen dans le dossier de presse. Cela fait le charme de son film au scénario parfois un peu confus mais aux scènes d’action absolument époustouflantes. King Hu (Touch of Zen, Tsui Hark (La Légende des rois célestes) et, dans une moindre mesure, Ang Lee (Tigre et dragon) lui avait donné ses lettres de noblesse. Voir le héros sauter de toit en toit ou mettre à mal des dizaines d’opposants en s’envolant littéralement dans les airs permet de retrouver la magie de ce cinéma réjouissant.

Ce divertissement luxueux fera la joie des fans de wu xia pian et offre belle initiation à ceux qui ne connaissent pas encore le genre. C’est un régal.