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OM : Marseille sort un communiqué pour se plaindre de l’arbitrage et « demande davantage de respect »

La forme et le contenu peuvent surprendre le non-initié, et rappeler les grandes heures du Lyon de Jean-Michel Aulas. Mais sur les réseaux sociaux, de nombreux supporteurs de l’Olympique de Marseille ont salué le communiqué publié mardi soir par le club, dans lequel il « demande davantage de respect à son égard ». L’OM « constate une accumulation de décisions prises en sa défaveur au cours de la saison 2022-2023 » de Ligue 1, et estime que celles-ci ont « d’ores et déjà un impact majeur ».

Sans surprise, c’est d’abord l’arbitrage qui est visé ou, plus exactement, « le traitement inéquitable lié à un manque d’uniformité dans l’application des règles d’utilisation du VAR ». L’actuel troisième de L1, depuis sa défaite samedi soir à Lens (2-1), cible quatre situations, à Bollaert justement mais aussi contre Monaco (1-1), à PSG (1-0) et face à Strasbourg (2-2).

Voici un extrait :  « Alors que la décision de laisser jouer Alexis Sanchez à la suite d’un contact avec un défenseur lensois est considérée comme une erreur manifeste par le VAR, la semelle nette du défenseur monégasque non sifflée sur Sead Kolasinac dans la surface de réparation ne l’a pas été. »

La programmation de TFC – Lens dans le viseur

Par ailleurs, l’OM « constate des incohérences flagrantes dans l’élaboration des calendriers sportifs de la saison 2022-2023 ». Dans la ligne de mire, des matchs programmés le vendredi soir au retour des trêves internationales de septembre et mars, respectivement à Angers (0-3) et contre Montpellier (1-1), « soit moins de 48 heures après le retour de sélection de certains de ses joueurs cadres ».

Le club phocéen s’offusque aussi (sans citer le match) de la programmation de TFC-Lens (0-1) le 2 mai, trois jours après la victoire toulousaine en finale de Coupe de France. Le rival nordiste s’était imposé chez une équipe largement remaniée.

Si l’on ajoute des critiques sur « certaines décisions de la Commission de discipline de la LFP », on se dit que les dirigeants marseillais en avaient vraiment gros sur le cœur et qu’ils ressentaient visiblement le besoin de verbaliser leur courroux.