France

Nice : Les bureaux d’élus et d’autres lieux également perquisitionnés dans le cadre du projet immobilier Iconic

Les locaux de la métropole Nice Côte d’Azur n’ont pas été les seuls à être visités ce jeudi. Dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour « trafic d’influence, escroquerie en bande organisée, abus de biens sociaux et faux et usage de faux » autour du projet immobilier Iconic, des domiciles privés, des locaux d’entreprise et les bureaux de plusieurs élus niçois ont été perquisitionnés, selon les informations de 20 Minutes.

La Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) chercherait notamment à savoir si la consultation organisée pour la cession foncière de la parcelle où les 19.000 m2 de ce complexe sont en cours de construction n’a pas été entachée d’irrégularités. Et, d’après Nice-Matin, au moins trois adjoints de Christian Estrosi ont été concernés par ces perquisitions supplémentaires. « Les membres du jury ont donné suite aux demandes formulées par les enquêteurs dans ce cadre de leur investigation », a simplement confirmé une porte-parole de la mairie à 20 Minutes.

D’autres perquisitions à Paris et dans le Var

Le parquet de Paris a également précisé à 20 Minutes que des perquisitions avaient également eu lieu « au domicile de quatre personnes physiques à Paris, dans les Alpes Maritimes et le Var, au siège de deux sociétés à Paris et dans les Alpes-Maritimes et dans les locaux régionaux d’une société parisienne, également dans les Alpes-Maritimes ».

La consultation visée par l’enquête, et pour laquelle quatre équipes avaient été présélectionnées, avait finalement été remportée par La Compagnie de Phalsbourg et Fondimmo. Le complexe Iconic, qui comprendra des commerces, des bureaux, des salles de sport et le premier hôtel Hilton de la Côte d’Azur, doit ouvrir au printemps 2023, avec plus de deux ans de retard sur le calendrier initialement prévu. Un délai imputé notamment à la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.