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Mort de Thomas en France : un lycéen algérien désigné comme tueur sur la toile

L’affaire de la mort de Thomas à Crépol a, une nouvelle fois, ravivé les débats sur l’immigration en France. Les faits remontent au 18 novembre dernier, un jeune Français, Thomas, âgé seulement de 16 ans, a été tué à coup de couteau lors d’un bal dans un village de Crépol.

Le parquet de Valence a indiqué que le point de départ de cette rixe qui a mis fin aux jours de Thomas était une remarque anodine « sur une coupe de cheveux », puis le ton monte entre les différents protagonistes de cette rixe.

Mort de Thomas en France : neuf suspects arrêtés

La suite de l’enquête a permis l’arrestation de neuf suspects qui seraient impliqués dans le meurtre du jeune Thomas. En effet, des interpellations ont eu lieu à Toulouse. Où, les suspects ont fait escale avant de se rendre en Espagne. Les suspects ont été placés en examen pour « meurtre en bande organisée ».

Parmi ces suspects, trois sont mineurs de plus de 16 ans, les autres sont âgés entre 19 et 22 ans. Mais appart ce détail, aucune autre information n’a été divulguée par le parquet de Valence. Cependant, ce suspense a été interrompu par Eric Zemmour qui a révélé les noms des suspects, en accusant Gérald Darmain de vouloir cacher les noms, à consonance arabo-musulmane, des suspects.

En effet, suite à ces déclarations, une polémique a déclenché en France. Sur la toile, la situation est de pire en pire, des internautes partagent des clichés, des supposés suspects. Et accuse, parfois à tort, des personnes de Crépol qui n’ont rien à avoir dans cette affaire.

Un lycéen algérien désigné comme tueur de Thomas sur les réseaux sociaux

C’est le cas d’un lycéen d’origine algérienne, établi en France. Peu après la mort de Thomas, Khadija, une maman algérienne, reçoit un avertissement « attention la tête de ton fils, elle tourne », raconte la mère de famille. Qui, a vu la photo de son fils à côté de la mention « la tête des tueurs ». Des publications qui ont été vues des millions de fois par les internautes.

Et pourtant, cette maman assure qu’elle était, en Algérie pour l’enterrement de sa mère, en compagnie de sa famille au moment des faits. Inquiète pour la sécurité de son fils. Elle décide, par ailleurs, de porter plainte auprès de la gendarmerie. « Ça a pris une ampleur de malade à l’extérieur du quartier. Et sa tête a tourné dans les réseaux » déclare la maman, peu rassurée.


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