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« Les Algériens veulent le français » estime un député français après sa visite en Algérie

Frédéric Petit, député français, a récemment effectué une visite en Algérie dans le cadre d’une mission bien précise. Cette visite a été l’occasion d’explorer l’apprentissage du français, un thème central de ses rencontres sur place.

L’objectif principal de ce déplacement était de vérifier les répercussions de la réforme adoptée par l’Algérie en 2022, qui introduit l’apprentissage de l’anglais dès la 3ème année du cycle primaire.

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Le député cherchait à comprendre si cette réforme menace l’apprentissage de la langue française. Dans un podcast disponible sur le site Lesfrançais.press, il exprime son soutien à l’idée d’introduire l’apprentissage d’une seconde langue, avec une préférence pour le français.

Selon le député, cette initiative d’établir l’anglais comme la seule langue de référence dans l’enseignement supérieur est vouée à l’échec. D’après ce qu’il a constaté lors de sa visite, les préférences des gens penchent clairement en faveur du français.

Il souligne également l’importance de considérer les implications de l’enseignement généralisé de l’anglais, affirmant que cela pourrait avoir des conséquences sur le niveau de compétence intellectuelle des élèves.

Le député s’exprime a propos de l’apprentissage de la langue anglaise

Frédéric Petit met en avant le fait que l’anglais ne favorise pas nécessairement l’ouverture d’esprit, tout en soulignant la pertinence continue du français.

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Petit met en garde contre une éventuelle prépondérance de l’anglais, affirmant que cela pourrait avoir un impact négatif sur les élèves en les privant d’une formation intellectuelle complète. Selon lui, l’anglais ne favorise pas l’ouverture d’esprit, tandis que le français conserve sa pertinence.

Enfin, il insiste sur le fait que privilégier l’anglais pourrait entraîner une perte d’influence regrettable, soulignant la longue histoire commune qui unit la France et l’Algérie ainsi que leurs peuples respectifs.