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France 2030 : Le CNRS et Météo-France s’allient pour cerner les risques climatiques

Une alliance pour faire aux défis climatiques futurs. Météo-France et le CNRS lancent mercredi un nouveau programme de recherche sur 8 ans pour améliorer les connaissances et les outils en lien avec les impacts et les risques climatiques.

Au cours des dernières décennies, la communauté scientifique a apporté des connaissances robustes sur l’ampleur du changement climatique et le rôle que les gaz à effet de serre y tiennent. Dans son dernier rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a souligné l’intérêt de développer des outils d’aide à la décision, notamment au niveau local, dans la mise en œuvre d’actions climatiques.

« Les sciences du climat doivent encore s’améliorer »

C’est justement l’un des objets du programme TRACCS, financé à hauteur de 51 millions sur 8 ans par France 2030. Ce programme visera notamment à accélérer le développement des modèles de climat déjà existants conçus par la France pour en préserver la pertinence et les performances tout en améliorant la représentation des phénomènes locaux et augmentant les capacités des modèles actuels pour proposer des solutions plus concrètes à l’échelle de chaque territoire.

A terme, le principal objectif sera de « permettre le développement de services climatiques adaptés aux besoins et basés sur les connaissances scientifiques les plus solides pour anticiper les impacts du changement climatique et s’adapter efficacement à ses manifestations locales, actuelles et à venir, telles que la montée des eaux, la sécheresse et l’augmentation des phénomènes extrêmes », indique Météo-France dans un communiqué.

« Même si l’on a accumulé beaucoup de connaissances sur les causes et la gravité de la situation, les sciences du climat doivent encore s’améliorer, notamment concernant la production de connaissances, de données et d’informations sur les manifestations locales du changement climatique », souligne pour sa part le CNRS. L’autre but de ces recherches sera d’optimiser la consommation énergétique des simulations climatiques, aujourd’hui réalisées avec des super-ordinateurs très énergivores.